«Nous ne demandons pas l’autorisation d’exister, nous existons déjà dans la substance du Congo », (Tata N’longi Bia, écrivains du Congo)
L’Association Sans But Lucratif «Écrivains du Congo » vient de voir le jour au Musée National du Congo, ce jeudi 26 novembre 2020.
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Devant des invités de différentes couches sociales, cette association qui vise la promotion de la littérature congolaise et des auteurs congolais vivants et décédés, a honoré aussi ses membres d’honneur.
Cette plateforme a pour objectif notamment
l’accompagnement professionnel des écrivains congolais, défendre les intérêts de ses membres et créer un rayonnement de la littérature congolaise.
Avant de prendre la parole, le Président des Écrivains du Congo Asbl, Tata N’longi Bia dédie cette activité aux deux jeunes auteurs congolais qui ont disparu récemment, « ils sont parti rejoindre le monde de la littérature éternelle », dit-il.
«La littérature congolaise n’est pas une jeune littérature. La Littérature n’est pas étrangère à cette terre. Le Congo est littérature. C’est une vérité, grosse Évidence mais qui cache une réalité: Fille pauvre et abandonnée. Malgré cette triste réalité, cette littérature continue quand même d’engendrer des génies.
Que s’achèvent nos pleurs devant les murs de lamentation. Nous avons choisi de croire. Puisque Ce pays a donc besoin de sa littérature pour être racontée par nous. Nous avons décidé, de faire exister ce pays de la littérature », souligne le président de l’Asbl des Écrivains du Congo.
Évoquant le symbole du Congo éternel du Musée National de la RDC, Tata N’longi Biatitudes signifie que la culture congolaise a besoin de variété. Seule la musique ne suffit pas pour raconter ce grand Congo. Nous parlerons, nous écrirons et nous allons nous faire attendre».
Par la même occasion, des membres d’honneur de cette association notamment les écrivains emblématiques ont été honoré par des brevets de mérite. «Le Congo existe. Il n’a pas encore dit son dernier mot. Le Congo littéraire est vivant. Merci de nous faire croire encore », indique professeur Isidore Ndaywel après avoir reçu son brevet.
Pas présent à Kinshasa, le professeur Huit Mulongo écrit aux écrivains du Congo, « qu’il faut avoir le courage de porter notre propre histoire».