8 mois se sont passés depuis la sortie de l’album « Etiké ». Le slameur Peter Komondua revient sur l’après sortie officielle de ce premier album du slam chanté. Dans cet entretien accordé au www.arts.cd, son auteur présente un autre format de sa discipline, « Slam House ».
Faites-nous un état de lieu de l’album slam « etiké » après 8 mois sur le marché ?
C’est peut-être pas tôt, c’est peut-être pas tard non plus pour faire un état de lieu puisque je m’étais donné deux ans à travailler sur ce projet. Tant bien que mal certains objectifs sont atteints. Dans l’ensemble, le projet est évolutif.
Peut-on avoir l’image des disques vendus en dur et en ligne ?
Par rapport à la vente en ligne, là ça reste un sérieux problème. Après tout, c’est un secteur qui n’est pas bien maitrisé par les musiciens mais aussi par les entrepreneurs. Comme mon album reste une autoproduction même par rapport à la production physique, le premier lot s’etait épuisé. Nous avons vendu l’album au Niger aussi. C’est le premier pays africain en dehors de la RDC à recevoir « Etiké ». Là, je suis entrain de me lancer pour commander un autre lot.
La vente en ligne n’a pas été mise à coté, mais je ne maitrise pas le secteur. J’essaye de me concentrer sur ce que je trouve rentable pour le moment. Je me concentre beaucoup sur le concert et la vente physique.
Après le concert de présentation, il n’y a eu plus rien. Qu’est ce qui s’était passé ?
Oui, après cette sortie au Centre Wallonie Bruxelles, on travaillait sur une tournée de Kinshasa pour présenter l’album. Et le premier concert « Etiké Tour » a eu lieu au Guez Arena au mois de mai 2016. Mais après on a connu un problème de sécurité dans la ville puisque ce n’était pas possible de tenir un concert après 20 heures. Les enjeux par rapport à la sécurité du public posaient problème. Moi et mon équipe nous avons travaillé pour un autre format de promotion.
Parlant de cet autre format de présentation, que devons-nous attendre de vous ?
Ce nouveau format de présentation de concert est qu’on arrive avec quelque chose de très intimiste. C’est-à-dire on va essayer de se rapprocher de plus en plus du public. Dès que le deuxième lot des cds arrive, il sera accompagné d’une série de concerts dénommé « Slam House » ou le slam de proximité. Ça sera un Concert à guichet fermé, en mode très circulant : de Gombe à Kasa Vubu… nous essayerons d’exposer les cds. Nous voulons renforcer les liens avec le public qui nous a soutenu.
Onassis Mutombo