A l’aéroport un avion passe.
Au contrôle, un passager trépasse.
C’est le maître devant ses élèves.
Mon oeil approche, oh! C’est Kalev.
Quand l’employeur devient l’employé,
Que plus haut celui-ci est déployé,
Le zèle le rend plus compétent,
Que sa même personne d’antan.
Oups! Le patron de la sécurité
Se retrouve en insécurité.
La sensation lui semble saugrenue,
Devant ses anciens larbins, il est nu
Comme ces gens dans la galerie
Du téléphone de l’égérie
De la Fondation cité Béthel.
Le loup s’agenouille dans le cheptel.
Comme dans le cachot de l’ANR,
L’ancien chef est privé des airs.
Le chant du passeport diplomatique,
Se danse au rythme de la panique.
Maintenant que l’œuf gronde le coq,
Kalev se souvient de son époque.
Perdre un pouvoir peut rendre petit,
Et c’est quand on sert qu’on a grandi.
*Pat le Gourou, Actu-poésie, 12 février 2020.
Ph: Faraja Batumike, danseur performeur.