Pendant que certains pays d’Afrique minimise le coût des télécommunications pour favoriser l’inclusion du numérique, la République démocratique du Congo nage à contre-courant. La multiplication des taxes dans le secteur des télécommunications fait briller la RDC dans la pression fiscale et parafiscale. Et les principales victimes de cette pratique sont les usagers, les Congolais qui en plus de l’amoindrissement quasi-total de leur pouvoir d’achat, voient leur accès aux services des télécommunications être sensiblement réduit.
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Les données sur l’utilisation de la téléphonie mobile en notre possession confirment qu’en Afrique, le gouvernement sénégalais épargne sa population de cette tracasserie. Aussi, Le coût annuel de l’identification des téléphones mobiles au Sénégal par utilisateur est 104 fois moins comparativement avec la RDC.
De cet avis, « au Sénégal le coût des IMEI est de 0,04 contre 1$ et 7$ par an soit une moyenne de 0,04 pour le Sénégal contre 3,76$ pour la RDC. Il ne faut surtout pas ignorer qu’à Kinshasa, cette énième taxe vient s’ajouter à la longue queue de prélèvements inadéquates que perçoit l’État congolais sans produire des résultats attendus dans la population » apprend on.
Il faut indiquer que, de toute la documentation juridique existante au sujet du secteur, aucune n’accorde officiellement au Ministère des PTNTIC le pouvoir de faire payer les congolais pour la lutte contre le vol et la contrefaçon des téléphones.
La « LOI CADRE N°013-2002 DU 16 OCTOBRE 2002 SUR LES TELECOMMUNICATIONS EN RDC » dans son exposé des motifs au sujet des « POLITIQUES DES COMMUNICATIONS » et dans le chapitre II en son article 4 qui stipule: « le but de la régulation est de faciliter, stimuler et impulser le marché des télécommunications pour rencontrer la demande de la clientèle, permettre aux utilisateurs de communiquer ou faire des affaires à partir de n’importe quel moment et au prix le plus faible ».