Lors du tout dernier briefing animé concomitamment par le Ministre de la communication et des médias et celui du Tourisme, les deux hommes d’état ont reconnu que l’agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda sous le label du groupe terroriste M23 et son impact sur les aires protégées de la RDC affectent sensiblement le tourisme congolais.
Mercredi 20 juillet dernier, Évoquant une conférence du genre au Rwanda, Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias a indiqué sans ambages que « La communauté Internationale est co-responsable de la guerre qui se passe dans l’Est de la République démocratique du Congo. Et la plus de ceux qui sont au Rwanda pour la conférence sont aussi concerné par l’instabilité dans l’Est de la RDCongo».
Modero Nsimba dénonce que certains pays voisins qui collaborent avec la RDCongo dans les échanges scientifiques sur la conservation des gorilles et des aires protégées, mais qui en meme temps dérangent l’habitat naturel des gorilles. Le parc Virunga, c’est à peu près 5000 hectares. La RDC, en Afrique centrale a le plus grand nombre d’aires protégées. C’est-à-dire 13,7% de son espace est concédé aux aires protégées ». Et d’ajouter tout en brandissant une carte résumant les limites frontalières, « le Nord et le sud kivu sont la première zone touristique congolaise mais nos ennemis veulent faire croire au monde entier que le reste du pays est non fréquentable, alors que c’est faux».
Ce qui veut dire, croit-il, que la guerre n’est pas seulement les coups de feu mais aussi psychologique. Maintenir l’image de la peur. Aussi, affirme-t-il, le boom touristique de la RDCongo est tributaire de la qualité des infrastructures.
Du Retour des restes de feu Président Mobutu !
Pour le Ministre du tourisme Modero Nsimba, le retour de feu président Mobutu Seseke dans la terre de ses ancêtres est d’abord une affaire familiale. Sa famille biologique devrait se mettre d’accord avant que le gouvernement ne se lance dans les démarches du rapatriement de sa dépouille.
En termes de conclusion, Patrick Muyaya, initiateur de ce rendez-vous de recevabilité déclare qu’avec l’image que donne le chef de l’état congolais fera que dans les cinq ans prochain le Congo sera un pays de plus en plus fréquentable.
« Militariser la protection des parcs congolais, le gouvernement n’hésitera pas à lever toutes les options y compris cette dernière. Tant que nous n’aurons pas la sécurité, cette question sera toujours inquiétante», alerte Patrick Muyaya.
Car, dit-il, le gouvernement congolais, ne va aucunement s’aliéner pour protéger les populations congolaises.
Onassis Mutombo