La levée du moratoire sur la peine de mort en République Démocratique du Congo est une mesure nécessaire et urgente pour protéger notre nation contre les traîtres et les criminels qui sapent la sécurité et la stabilité de notre pays. Depuis 2003, ce moratoire a été maintenu par des considérations de clémence, mais face aux défis sécuritaires et existentiels actuels, il est temps d’agir avec fermeté.
Les traîtres qui vendent des informations à l’ennemi ne méritent aucune pitié. Leurs actes perfides alimentent la guerre qui nous oppose au Rwanda, entraînant la perte de vies humaines innocentes et mettant en danger la sécurité de notre nation. Il est temps de rendre justice à ceux qui trahissent leur patrie, qu’ils soient de l’armée, des services de sécurité, de la police ou civils.
En parallèle, le fléau du banditisme urbain qui sévit depuis des décennies dans nos villes doit être éradiqué. Des vies innocentes sont perdues chaque jour à cause de la violence de ces criminels. Il est de notre devoir de protéger nos concitoyens et de mettre fin à cette menace.
Pour ceux qui critiquent la décision du gouvernement, je les invite à confronter la réalité brutale de ces crimes. Qu’ils argumentent devant les fils et filles qui ont vu leurs proches assassinés, des mères enceintes à qui on a découpé des ventres, par des terroristes qui ont gagné du terrain a cause de perfidie de certains des nôtres, sans scrupules. Qu’ils se tiennent devant les familles des soldats tombés au front non pas puisque le gouvernement n’a pas donné la logistique nécessaire mais juste en raison de la trahison de leurs frères d’armes.
Levée du moratoire sur la peine de mort : Réactions contrastées à Goma !
Comparons-nous aux États-Unis, première démocratie du monde, où la peine de mort est appliquée pour des crimes graves. Pourquoi devrions-nous être plus cléments envers ceux qui déchirent le tissu même de notre société ?
Dans notre marche vers un avenir meilleur, nous devons être prêts à prendre des mesures difficiles pour assurer la sécurité et la stabilité de notre nation. Comme le peuple de Dieu guidé par Josué, nous devons nous dresser contre ceux qui trahissent et dérobent, pour assurer un avenir sûr pour nos enfants.
Certains peuvent tenter de politiser cette question, mais je refuse de sacrifier la sécurité de notre nation pour des gains politiques.
Certains vont jusqu’à se cacher derrière l’article 61 de notre loi fondamentale. Je tiens a leur dire ceci: Cet article de la Constitution congolaise garantit certains droits fondamentaux, notamment le droit à la vie, l’interdiction de la torture et des peines inhumaines, et le principe de légalité des infractions et des peines.
Cependant, la levée du moratoire sur la peine de mort ne serait pas nécessairement contraire à cet article si des conditions strictes sont respectées.
Lire aussi :
1. La peine de mort est envisagée dans ce cas ci dans le cadre de crimes particulièrement graves, où d’autres peines ne seraient pas suffisantes pour dissuader ou punir adéquatement les auteurs;
2. Le gouvernement a promis des garanties procédurales strictes qui sont mises en place pour assurer un procès équitable et éviter les erreurs judiciaires, cela est conforme au principe de légalité des infractions et des peines.
3. La levée du moratoire sur la peine de mort est limitée dans son application, ne s’appliquant qu’à des circonstances exceptionnelles et avec des garanties procédurales renforcées pour protéger les droits des accusés mesquins.
À mort les traîtres, et que leur mémoire soit maudite pour l’éternité.
*Jean Thierry MONSENEPWO, Communicateur et cadre de l’union sacrée et de la CCU