Lors de son séjour à Kinshasa, le célèbre animateur Claudy Siar affirme avoir rencontré à Kinshasa des jeunes et de moins jeunes qui ont soif dans l’avenir et qui sont persuadés que les choses peuvent changer et d’autres encore sont perplexes. Et il les invite à juste entendre ce qu’ils disent les responsables politiques et regarder ce qu’ils font. Ceci par le fait qu’un responsable politique ne s’appartient plus, il appartient à son peuple si vraiment il est en osmose avec ce peuple.
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Evoquant la situation politique en RDCongo, Claudy pense que dans ce pays, il y a tellement des demandes et sûr que tout le monde ne sera pas satisfait. « J’ai aussi envie de dire avec les autres qui pensent : « On attend voir » ; on a envie de voir les choses se faire autrement, on a envie de voir le pays être gouverné autrement. C’est vrai qu’on vient de loin, mais le petit pas qui a été fait jusque là on doit s’en féliciter. Et moi j’espère aussi en ce changement. Il ne faudrait pas copier les européens, on n’est pas les mêmes, on n’a pas les mêmes aspirations donc nous devons créer notre modèle de gouvernance. Il faut arriver à créer le modèle de société qui nous rassemble et qui nous ressemble. Et pour l’instant dans plusieurs pays d’Afrique et même en Amérique du sud, on sent ce que font les occidentaux » a renchérit cet animateur de la Radio France Internationale en visite à Kinshasa.
« Ma présence à Kinshasa est pour récupérer nos identités perdues à travers un canal : Canal de la culture ! »
A la question de savoir si le prix RFI qui est passé hier de la RDC au Congo Brazzaville était un accident ou simplement le choix préparé d’avance par RFI, Claudy Siar répond qu’il n y a jamais eu de choix préparer.
« Parce qu’il y a les membres du jury et les auditeurs qui votent. Ici, il y a eu simplement cloisonnement des talents car lorsque nous avions écouté les chansons du gagnant de Brazzaville, tous les membres du jury étions unanimes en écoutant les dix derniers finalistes. Il a un talent extraordinaire. D’ailleurs entre les deux gagnants, il y a deux mondes parce que Céline Banza est dans les varités et l’autre est rappeur ».
Toujours selon lui :
« il aurait préféré qu’on salue vraiment le travail de rappeur de l’Afrique centrale qui a un truc extraordinaire c’est-à-dire, des meilleures chansons qui touchent tout le monde. C’est cela qui justifie son choix. IL n y a rien de calculer dans le prix découverte. Pas de politique, il n y a rien de tout ca ».
Concernant les critères pour sélectionner une information à la RFI, Claudy Siar a affirmé que:
L’actualité, ce n’est pas RFI qui la construit. L’actualité, c’est vous, moi quelque soit le citoyen dans un endroit donné qui décide. On ne peut pas vouloir occulter une information, mais si on le fait, ce qu’il y a un problème. Moi je ne suis pas habilité à vous dire ce que font mes collègues qui sont à la rédaction d’infos.