vendredi, décembre 6
Meet the target Banner
Meet Logic PRINT Banner
Tous derrière les FARDC
Inauguration du Centre Culturel et artistique de l’Afrique centrale

Unesco et Racines Alternatives veulent structurer les cultures urbaines à Kinshasa

Initié par Racines Alternatives, ce projet ambitieux consiste à structurer les acteurs des cultures urbaines de la ville de Kinshasa. Cette association congolaise œuvrant pour la promotion et la réalisation des programmes socioculturels centrés sur la scène Hip-hop, va présenter ce vendredi 21 juin 2019 au Palm Beach, la quintessence de ce programme reparti sur plusieurs axes dont le coût s’élève à près de 80 mille dollars avec l’Unesco Comme le bailleur majeur. Et l’intitulé est « projet de Structura des acteurs des cultures Urbaines de Kinshasa, ( SCULTKIN) » qui est justement lauréat du fond de la convention FIDC 2018/UNESCO.

SCULTKIN se fixe pour mission; identifier les acteurs des cultures urbaines, faciliter le regroupement et la formalisation des disciplines ainsi que le renforcement des capacités et de plaidoirie.

Bien que initié par une structure ancrée dans l’Hip-hop, ce projet a pour but ultime, c’est celui de mettre en place une plateforme pluridisciplinaire des cultures urbaines de la ville de Kinshasa. Cette plateforme sera l’interlocutrice de l’autorité urbaine pour la création d’une Maison des cultures urbaines de Kinshasa qui sera un lieu d’encadrement, de formation, de création, de production, de diffusion, d’échange démocratique et d’élaboration des politiques spécifiques.

Le Chef du projet SCULTKIN et responsable de Racine Alternative ASBL, le rappeur Lexxus Legal  justifie ce projet par le fait que : « Les acteurs des Cultures urbaines, poumons créatifs de la mégalopole Kinshasa, sont pour la plupart marginalisés, ghettoïsés, avec pour conséquence la radicalisation des expressions artistiques qui s’interprètent comme une forme de rébellion politique. Victimes de la violence de l’incompris, un fossé de méfiance s’est creusé entre ces acteurs et les autorités. A ce tableau se rajoute la méconnaissance par ces acteurs (artistes) de leurs disciplines et des enjeux ».

Soulignons que ce projet, soutenu par l’UNESCO, au-delà d’organiser ce secteur, veut mettre en place une cartographie des acteurs et disciplines, les professionnaliser en vue de les mettre en réseau.

 

Onassis Mutombo

%d blogueurs aiment cette page :