
Après deux jours de défilé de mode, d’expositions des collections de vêtements et de conférences autours des thèmes relatifs à l’apport de la mode dans la Rumba congolaise, Guy Tshipata, procureur de la Cour de compte, a procédé à la remise des brevets aux pionniers de la mode, samedi 17 mai dernier, à l’Institut National des Arts (INA).
Plusieurs personnalités publiques ont rehaussé de leur présence cette soirée de gala, marquant la clôture de la 7ème édition de Kinshasa Mboka ya Masano qui s’est tenue à la rotonde de l’Institut National des Arts(INA).
Prenant la parole pour le mot d’ouverture, Joëlle Kona, présidente de la CNDH, a partagé sa conviction en affirmant que la ville de Kinshasa a, une fois de plus, prouvé qu’elle est Mboka ya Masano par sa créativité, ses inspirations et sa mémoire vivante et a profité de l’occasion pour remercier les panélistes, les partenaires et tous les artistes qui ont illuminés la scène du festival avec leurs talents.
« Rumba Forever amani n’était pas simplement un festival d’une série de conférences, mais c’était un appel à la mémoire, à la paix et la fierté de notre identité avec chaque prestation, chaque échange, à travers chaque pas de danse, chaque note de Rumba, nous avons célébré ce que nous sommes, un peuple débout. La culture de la République Démocratique du Congo est vécu et fait vibrer l’humanité toute entière », a dit Joëlle Kona.
Et d’ajouter; « Nos remerciements particuliers à l’Institut National des Arts, ce lieu emblématique, berceau de tant de talents qui a accueilli cet événement placé sous le signe de « Amani » qui veut dire la paix. Une paix que nous réclamons, pour laquelle nous nous battons chacun avec son arme, à sa position. Une paix que nous continuons à chanter, à danser et à revendiquer. La Rumba n’est pas morte, bien au contraire elle vit dans chacun d’entre nous, la Rumba évolue et tant que nous continuerons à la porter en nous, elle sera forever ».
Des brevets de mérite ont été remis à certains stylistes créateurs des collections de vêtements et accessoires de la mode présentés lors de cette édition dont : Fifi Bitshilux, Cherry Esam, Dechris Kabeya, Sony kamana, Noela budjamabe et Carine pala.
C’était, pour Lydia Sambayi, organisatrice de cet événement de la mode, une façon de saluer leurs créations et combat pour la promotion de la mode africaine, particulièrement la mode congolaise.
Rappelons que « Kinshasa Mboka ya Masano » est un événement de la mode initié par Lydia Nsambayi, styliste et modéliste congolaise, créatrice de la marque Young Molato Design et professeure des Universités.
Cet événement promeut non seulement les stylistes congolais, mais aussi donne l’opportunité aux jeunes talents d’échanger sur des sujets pertinents avec des experts, dans plusieurs domaines qui accompagnent la mode.
Pour cette 7ème édition, le lieu du déroulement de l’événement, les chansons sélectionnées pour agrémenter le festival, la coiffure des mannequins et l’habillement des participants ont reflété la thématique de l’événement, mais avec un accent particulier sur la coiffure africaine grâce au service de Mwasi Uzur’arts.
Plamedie Mbenza