
Faisant partie intégrante des orchestres de la République démocratique du Congo, les danseuses principalement méritent une attention particulière. Dans l’attente du statut d’artiste en République Démocratique du Congo, Didi Kembwarss, penseur et artiste, veut un statut juridique protégeant la profession des danseuses congolaises.
Dans sa réflexion publiée le 12 août dernier, Didi Kembwarss a insisté particulièrement sur le sort des danseuses, « c’est parce qu’elles sont les plus fragilisées face aux injustices et au manque de considération dont elles sont victimes dans les groupes musicaux du pays. Beaucoup d’entre elles, malgré leur talent, se retrouvent réduites à une forme d’esclavage moderne », a-t-il écrit.
Pour lui, « Elles subissent dans leur chair ces comportements indignes et deviennent, pour certaines, des proies jusque dans leur intimité et leur spiritualité ».
« Le statut d’artiste, que nous attendons toujours de voir publié, devrait protéger aussi bien les danseuses que les danseurs, afin de mettre fin à ces abus et garantir un cadre légal digne et respectueux pour toutes et tous », a-t-il’ conclu.
.