mercredi, décembre 3
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Tous derrière les FARDC

Libre Opinion | Paiement des droits d’auteur : Le bonheur des uns fait jaser les autres ! 

Alors que les bénéficiaires de la récente répartition au sein de la Société congolaise des droits d’auteur et droits voisins (Socoda) savourent encore le fruit de leur combat de longue haleine, une campagne de déstabilisation tente de ternir ce regain d’espoir pour les artistes congolais. Un article publié en ligne vient en effet jeter un pavé dans la mare, cherchant à semer la confusion dans l’opinion publique au moment même où une nouvelle ère de gestion transparente semblait enfin s’installer.

Depuis l’élection de l’actuel comité de gestion, avec en tête Blaise Bula au Conseil d’administration, des résistances invisibles mais acharnées s’organisent. Certains individus, sous couvert d’un pseudo-combat pour la République, se sont retirés dans l’ombre pour mieux revenir aujourd’hui avec des attaques ciblées. La sortie de Alex Dende alias Lexxus Légal, pourtant président du Conseil de surveillance, s’inscrit dans ce registre. Une prise de position qui sonne davantage comme une tentative de sabotage que comme une contribution constructive.

congolais telema /patrie ou la mort

La comparaison n’est pas fortuite : l’attitude de celui qui se présente comme un gardien des valeurs coopératives rappelle étrangement celle de certains acteurs publics qui, se proclamant sauveurs, défendent en réalité des ambitions qui dépassent l’intérêt général.

Violation des statuts

La sortie médiatique de Lexxus Légal ne répond pas aux procédures internes. Pire encore, elle viole clairement les statuts qu’il est censé protéger.

Un président du Conseil de surveillance, garant du respect des procédures, peut-il se soustraire à la règle qu’il doit incarner ?  Une source interne rappelle que depuis son élection le 9 février 2023, Alex Dende ne s’était jamais exprimé pour défendre de la coopérative, encore moins pour soutenir les artistes face aux attaques répétées du clan Zaïko.

Il aura fallu que la Socoda connaisse enfin une distribution saluée par la majorité pour qu’il dévoile son jeu. Est-il motivé par l’odeur pécuniaire ? That’s question.

Le masque tombe

Pendant que certaines figures se battaient pour la restructuration, la transparence financière et la mise en valeur des créateurs, Alex Dende poursuivait un autre agenda. Observateurs et insiders le disent : son silence stratégique s’explique moins par une loyauté institutionnelle que par la politique. Ses engagements publics en tant que militant de l’opposition et proche de l’Ecidé ont primé sur ses obligations statutaires.

Face à l’échec des dynamiques politiques dans lesquelles il s’est engagé, serait-il aujourd’hui en quête d’un nouveau cheval de bataille ?

Que cache cette prise de parole soudaine ? Une frustration personnelle ? Une instrumentalisation politique ?

Alors même que l’article 72 rappelle que : « Tout différend entre associés coopérateurs ou entre eux et la société est soumis au Conseil de surveillance avant son examen par le conseil d’administration. Ce demier doit rechercher une solution à l’amiable préalablement à l’engagement de toute procédure contentieuse. Le membre non satisfait de la décision du Conseil d’administration, peut soumettre le différend à l’arbitrage de l’Assemblée générale. Sans solution, le litige sera soumis à la compétence des Cours et tribunaux ».

En plus, les membres du conseil de surveillance affirment qu’ils ne sont pas consultés.

Plusieurs analystes craignent une tentative de torpillage de l’intérieur, une stratégie destinée à freiner une dynamique de réforme applaudie par le monde culturel.

Car il faut le dire clairement : depuis des années la Socoda était devenue le symbole de la prédation et des détournements. Ce que l’actuel comité a enclenché audits internes, transparence, distribution des droits, assainissement de la gouvernance dérange. C’est cela que certains veulent étouffer.

La lumière apparaît,..

Ceux qui s’accommodent du chaos et de l’opacité tremblent aujourd’hui devant cette renaissance. La distribution récente a rétabli la confiance des artistes, redonné espoir à une corporation trop longtemps marginalisée, humiliée et dépouillée.

L’opinion n’est pas dupe. L’attaque venue de l’intérieur ne surprend pas : quand les intérêts privés sont menacés, les vieux réflexes ressurgissent. Mais cette fois, les artistes, les créateurs et les acteurs culturels ont compris la manœuvre. Ils savent identifier les pyromanes déguisés en pompiers. Et la Socoda ne reviendra pas en arrière.

JLM