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Tous derrière les FARDC

Vient de paraître : «L’arrangement musical » de Michel Ngongo

Présentation à l’Institut National des Arts « INA» de l’ouvrage en trois volumes édité au centre d’études et de diffusion des arts de Kinshasa. La musique ici entendue entant que tradition ou technique consacrée. Et l’auteur comme technicien averti doublé de pédagogue de la musique. Conscient des lacunes constatées dans le chef de la plupart des musiciens qu’il a côtoyé ou pour lesquels il a réalisé des arrangements techniques  musicaux dans les divers studios d’enregistrement de la place ou de l’Afrique du Sud, l’auteur a pensé remédier à ce bémol en proposant un l’ouvrage en 3 volumes, «l’arrangement musical » produit dans la collection Les ateliers sur la musique.

« Au nom de l’institut national des arts, au nom de la commission internationale pour la promotion de la rumba congolaise, le père des jumeaux qui parle souhaite à ce triplet, bon vent, une forte carrière mais surtout une fécondation pour ceux  qui liront ces volumes et ceux qui les ramassent soient d’autres créateurs qui perpétuent le savoir, la connaissance et la discipline. Au nom de tous cela j’intronise ce triplet dans la famille de la connaissance et nous accueillons le désormais confrère Ngongo dans la confrérie des écrivains congolais et je vous remercie », tels sont les mots du Directeur Général de l’INA YOKA Lye en mettant le trois ouvrages de l’Assistant Ngongo sous le fonds baptismaux.  


En effet plusieurs reproches sont faits à la musique congolaise moderne et implicitement à ses nombreux artistes musiciens dont on peut citer l’oralité, le manque de la documentation technique spécialisée, l’empirisme,… Et au fil de temps, ces reproches se sont transformés en mode de vie. Ces opus qui apparaissent comme une tentative de solution aux maux dont souffre la musique congolaise, pourrait devenir l’antidote efficace à cette gangrène et l’analphabétisme de nos artistes musiciens. Telle est la problématique qui a conduit à la réalisation de cet ouvrage.

« Étant que ces derniers ne seraient pas franchi de cette handicap et ils ne pourront pas artistiquement aller loin dans le concert des nations » affirme Ngongo Michel. Et par conséquent, il propose un apprentissage rigoureux des théories de la musique occidentale qui le placera au diapason de standard de musique universelle dans ce domaine. Fort de ce constat, L’auteur lui-même artiste aux multiples facettes chercheur; Enseignant, arrangeur, ethnomusicologue, ingénieur de son, reste soucieux de l’épanouissement de l’artiste musicien congolais.


Ngongo est spécialiste dans la théorie et la pratique du piano, il est licencié en musique et civilisations congolaises. Et comme musicien professionnel, il a deux albums de musique instrumentale et a été deux fois conseiller des ministres de la culture et des arts. Il est assistant à l’INA des cours de solfège et de piano et  a œuvré comme commissaire chargé de suivi des activités et responsable culture du comité national de l’organisation des jeux de la francophonie.

« Qui veut aller loin, ménage sa mouture » dit-on. Le premier volume de cet ouvrage présente les notions élémentaires à acquérir, la base fondamentale que doit posséder un bon arrangeur. Tandis que les deux autres volumes sont des essais dans la quête des solutions à toutes les déficiences épinglés qui freinent l’évolution des musiciens congolais.

« La Raison est Hélène et que l’émotion est nègre ». Selon le directeur général de l’INA qui a baptisé l’ouvrage et qui a évoqué cet adage, on veut nous faire croire que tous ce qui est rythme est pour nous et tous ce qui est au-dessus est pour les autres. Dans l’histoire des arts, la musique avait été considérée comme une science exacte à côté de la médecine et de la philosophie. il faudrait qu’à l’INA,dit-il, puissions inventer cela, qu’on dépasse les sentiers battus. Qu’on s’engage sur la voie de la difficulté. La recherche c’est le défi contre la difficulté. Donc c’est un pas qui a été franchi. L’arrangement c’est le cœur battant de la musique et pourtant c’est le domaine qu’on méprise beaucoup.
C’est par ces mots que la séance du jour a été bouclée.

   Valentin KABANDANYI

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