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Inauguration du Centre Culturel et artistique de l’Afrique centrale

Exclu : P-Son au Festival Amani 2022, ses relations avec Innoss B, l’artiste se confie Arts.cd

L’Artiste musicien au succès retentissant de la nouvelle musique urbaine congolaise Paty Palila, connu sous le patronyme de P-SON Zubaboy, séjourne en ville de Goma pour le compte de la grande finale de Miss Goma, qui se tiendra ce 19 septembre. Adulé et charismatique, l’artiste lushois s’est livré en exclusivité sur le micro des arts.cd sur la place de la femme dans sa vie, ses prochains projets, sa relation avec l’artiste Innoss B ou encore sur la probable participation à la prochaine édition du Festival Amani. Interview.

Pourquoi, après tant d’années de carrière, vous vous êtesenfin décidé d’arriver pour la première fois à Goma, cette ville réputée culturelle et touristique au niveau national ?

Il fallait qu’il y ait quelque chose qui prône  de bonnes valeurs pour que je sois là. Ce n’est pas qu’il n’y a pas eu d’invitations avant mais je ne trouvais pas d’invitations qui convenaient  avec mon image. Si je suis là, c’est parce que beaucoup d’estime aux organisateurs de Miss Goma. C’est une première fois à Goma, on partira de celle-ci.

En quoi votre musique peut-elle aider à la promotion de l’évènement Miss Goma ?

La musique marche avec l’image, la notoriété et l’impact que ça pourrait avoir. Je pense que c’est moi qui amène seulement l’impact mais je viens aussi puiser de l’impact. Je sais que Goma est une ville culturelle et par-dessus tout je ne peux que donner ce que j’ai. Donc, ma musique va apporter beaucoup à la gagnante par rapport à la communication. Nos images seront liées à la miss de l’évènement.

L’évènement qui vous accueille dans la ville touristique prône la femme, quelle définition donneriez-vous à une femme ?

La femme est l’énergie positive, c’est la vie. Déjà de ma part, j’ai grandi avec ma mère, c’est elle qui m’a tout donné. Je sais comment une femme peut se sacrifier pour donner la vie, pour voir les autres sourire.

Venu de la province du Tanganyika, vous vous êtes imposé du coté de Lubumbashi et petitement votre musique prend de l’ampleur au niveau de la RDC. Ou va s’arrêter P-SON ?

Je me suis fixé des objectifs depuis le début de ma carrière que je suis en train d’atteindre petit à petit. Je ne veux pas m’arrêter parce que plus j’atteins les objectifs, plus la vision grandie. Je vais arriver au sommet et tirer les autres jeunes vers ou je serais.

La ville de naissance d’Innocent Balume vient de vous accueillir. Quelle relation entretenez-vous avec Innos B?

Une relation parfaite. Innoss B est un grand ami. Il est trèscontent de me voir ici chez lui. J’entretiens une très bonne relation avec lui et je respecte beaucoup cet artiste.

« Lobi » est votre dernière chanson en featuring avec Hiro, quels sont les prochains projets de PSON ?

Je travaille sur un projet. Un EP qui va sortir vers le début de l’année prochaine. Je suis déjà dedans en train d’y travailler même si les singles sont en train de sortir un après l’autre. Aussi, on travaille sur un projet national qui va permettre à tous les jeunes artistes de la musique urbaine congolaise de bien s’exprimer sur une plateforme qui n’appartient qu’aux artistes. Cette plateforme va s’appeler Zubaboy session. Ca va partir de Kinshasa à Lubumbashi, Kalemie, Goma…

Vos chansons portent de messages plus particuliers sur la vie sociale de la RDC, où tirez-vous les inspirations ?

Moi je m’inspire de tout. J’essaie de puiser aussi dans mon expérience personnelle, après  j’adapte cela avec tout ce que nous vivons aujourd’hui et ça donne de bons messages. Je pense que ce sont de choses que les gens racontent  dans les rues de Goma, Kinshasa…chaque jour mais que personne n’a le kilo de dire dans les chansons. Moi je me dis que c’est aussi important de prendre de messages terre à terre et en faire les chansons.

Chaque année la ville de Goma abrite le festival Amani, un de grands évènements culturels en Afrique centrale qui a déjà accueilli les grands noms comme Youssoupha ou encore Gaz Mawete, est ce que vous avez des yeux pour ce festival ?

Personne n’ignore que ce festival est grand. C’est une richesse pour nous. On n’a jamais eu le moment d’entrer en contact avec les organisateurs. Moi je pense qu’eux aussi ils voientece que nous faisons, parce que ça dépendait aussi de comment ma fan buzz était en train de grandir à Goma, je crois que maintenant je suis en main de venir et faire bouger Goma. C’est donc un message aux organisateurs. Nous, on est la.

David Kasi / Nord-Kivu