Le Fonds de Promotion Culturelle (FPC) a organisé une cérémonie de remise des chèques aux premiers récipiendaires, notamment artistes et opérateurs culturels, du premier semestre de l’année pour pouvoir réaliser leurs projets soumis.
22 requérants ayant rempli les conditions requises et évoluant dans des domaines variés : cinéma, musique, arts plastiques, littérature, producteur ont reçu, en fin de la semaine dernière, un appui financier susceptible de faciliter la matérialisation de leurs projets respectifs pour faire la promotion de la culture et arts congolais.
Les défis doublés des contraintes !
Dans une sphère où le FPC est inondé des demandes récurrentes des opérateurs, artistes et des industries culturelles et créatives (ICC), cette cérémonie a ouvert une voie royale pour rassurer le secteur les culturels d’un accompagnement certains de cet établissement public dont la mission principale est de promouvoir et financer les activités culturelles en République démocratique du Congo.
En effet, la concurrence pour les ressources financières de l’État est vive. Des secteurs tels que la santé, l’éducation, les infrastructures et la sécurité peuvent être considérés comme prioritaires, ce qui peut limiter la part du budget allouée à la culture et, par conséquent, au FPC. Mais ceci ne dédouane pas le gouvernement congolais de sa vision de « perfuser » le FPC afin d’être encore plus présent dans l’élément majeur du soft power congolais, la culture et arts.
Malgré les contraintes budgétaires dont il est soumis, le FPC continue de jouer un rôle essentiel en soutenant de nombreux projets culturels à travers le pays. Les efforts récents pour renforcer la gestion du Fonds et améliorer la collecte des redevances témoignent d’une volonté manifestée par Barbara Kanam de surmonter les défis financiers.
En soutenant financièrement les 22 initiatives artistiques et culturelles, le FPC contribue non seulement à la préservation et à la valorisation du riche patrimoine congolais, mais aussi à la création d’emplois. Cependant, les défis financiers auxquels gouvernement est confronté ont inévitablement des répercussions sur la capacité du FPC à remplir pleinement sa mission et de répondre conséquemment à toutes les demandes.
Onassis Mutombo