«Bantu», la série photos de Pamela Tulizo pour l’égalité raciale

L’artiste et photographe documentariste congolaise, Pamela Tulizo, basée en ville de Goma, Est de la RDC, travaille sur le projet «Bantu», qui signifie «Humanité» en français. Par cette série des photos qu’elle a dévoilée sur ses comptes réseaux sociaux, Pamela veut dénoncer la négrophobie qui gangrène l’occident.

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«Je décide de vous la partager avant même que je la termine parce que les choses sont dans une gravité totale dans le monde sur le racisme. Je crois que c’est menant ou jamais qu’il faut en parler », ecrit Pamela sur son compte Instagram, accompagné des clichés, avant que arts.cd l’approche.

Se trouvant en Belgique depuis janvier 2020 dans une résidence avec Wiels et soutenue par Africalia, Pamela, qui se concentre sur les questions sociales et l’image des femmes dans son pays, s’est vu confiner en Europe alors que sa résidence devrait se terminer en Avril. Étant une question de société, le racisme est au cœur du débat actuellement.

Son inspiration sur ce sujet remonte depuis qu’elle était étudiante au Market Photo workshop en Afrique du sud, pays touché à maintes reprises par la Xénophobie.

«L’inspiration m’est venue depuis que j’étais en Afrique du sud », déclare-t-elle au téléphonique de arts.cd

Ainsi, « Bantu » est un projet de recherche travaillant sur l’injustice sociale dans le monde basée sur la couleur de la peau. « L’objectif, c’est de trouver une certaine égalité entre tout le peuple du monde, c’est-à-dire les personnes à la peau claire, foncée et métissée », souligne Pamela. Elle pense, à travers cette série, ajouter un plus dans le chemin contre la ségrégation raciale. «Je vais enlever cette étiquette qu’on donne aux gens, cette identité qu’on offre aux couleurs de la peau », défend Tulizo. Elle poursuit : « Montrer qu’on est tous égaux même si la couleur de la peau est différente ».

Notons que, la date officielle pour dévoiler cette série n’est pas encore connue. A l’en croire, ces clichés ont été dévoilés juste pour cause des manifestations « Black Lives Matter », suscitées suite à la mort de George Floyd, un afro-americain, tué par un policier blanc il y a deux semaines, à Minneapolis, aux Etats-Unis.

David Kasi