« Une si longue lettre », roman culte de Mariama Bâ, adapté en cinéma par le réalisateur senegalaise Angèle Diabang et sorti en juillet 2025, devient l’un des grands succès du cinéma sénégalais contemporain.
Ce film, une réalisation 100 pourcent afro, réalisée sans décors dignes du cinéma contemporain, ni intervention d’une star hollywoodienne détrône, depuis sa sortie, les blockbusters américains au Sénégal.
Il devient le premier film le plus regardé du pays. Reçu sur le plateau du TV 5 monde, le réalisateur de 29 ans a qualifié cette production de » Film de l’été ». Au début de l’aventure, rien n’était facile pour Angèle Diabang, son film, refusé par des maisons de distribution en France, le réalisateur senegalais a opté pour un pari local en misant sur une société locale qui a finalement sorti le film localement.
“On s’est dit on va essayer de le faire marcher au Sénégal. Ça ne marchera pas en France, ça ne marchera pas dans le monde, ça ne marchera pas peut-être en Afrique. Mais au Sénégal, si ça marche, on aura tout gagné”, a expliqué Angèle Diabang au micro de la chaîne française, TV 5 monde.
Malgré cette réussite locale, Angèle lui, rêve attei dre toujours son objectif qui est de voir ce film, déjà présenté dans des grands festivals à New-York et en Afrique, sortir en France.
Ce film qui fait tabac ces derniers mois à Dakar peint la société sénégalaise, réputée de « societe polygame » où, le président à la tête du pays, Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko comptent chacun deux épouses.
Joshua Desvers Nsiala