
Dans le cadre du 3e édition de “Café na Culture”, Salon International de l’Histoire et de la Culture qui s’est tenu du 11 au 12 juillet dernier au Centre Wallonie Bruxelles, une conférence débat a été organisé autour du thème « RDC, héritage et renaissance » avec trois panels essentiels.
Pour l’initiateur de ce salon, « La thématique RDC, héritage et renaissance, n’est pas simplement une série d’événements, mais un laboratoire d’idées où les droits, les talents et l’innovation doivent s’exprimer sans limite. « À travers des thèmes comme la rumba congolaise, symbole de notre résilience, les architectures du futur, nous vous offrons une tribune pour réinventer notre patrimoine. L’incubateur culture Ya mboka est là pour transformer vos rêves en projets concrets, car c’est par vous que l’Afrique écrira son prochain chapitre », a déclaré Pedro Mukena, initiateur du salon international de l’histoire et de la culture.

Il a également lancé un appel aux décideurs politiques et publics, aux dirigeants et acteurs publics pour que la culture ne soit plus être une parenthèse, mais une priorité stratégique.
Le premier panel sur le patrimoine et l’urbanisme a marqué les esprits avec les intervenants sûr l’architecture des villes congolaises.
L’intégration des motifs traditionnels dans la construction des villes de la République démocratique du Congo a été proposé, lors d’un atelier au Centre Wallonie Bruxelles comme moyen de maintenir l’architecture congolaise.
« L’intégration des motifs traditionnels dans la construction des villes de la République démocratique du Congo est un moyen de maintenir l’architecture congolaise pour refléter l’histoire riche de notre pays », a déclaré Bay Mukunay, Professeur en architecture.
Et de souligner , « Il n’existe pas une architecture congolaise ni américaine moins en Europeenne. Cependant, les traditions et culture ont un langage qui attribue à l’architecture congolaise une identité. Une
bonne architecture est celle qui répond aux besoins culturels de l’occupant. Si c’est un projet communautaire ou public, il devrait avoir un symbole clair des identifiants de cette communauté ».
Il a, par ailleurs, ajouté que la renaissance urbaine passe par une réconciliation entre la ville d’hier et celle de demain. « Il est important de préserver, car cela permet de résister à l’oubli. Construire l’avenir, c’est aussi valoriser notre mémoire collective y compris dans la gestion de nos espaces de vie », a conclu Bay Mukunay.
Il sied de noter que cet expert a confirmé que l’architecture est le reflet de l’histoire d’un peuple, mais aussi un des leviers du développement inclusif. À part cette thématique sur le patrimoine et l’urbanisme, il y a eu aussi un débat sur le Rôle de la jeunesse dans la construction d’un récit commun, Renaissance Politique Cohésion nationale et engagement citoyen,…
Onassis Mutombo