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Du « Je suis dans les bruits » jusqu’au « Surveillez le fleuve »: L’humoriste Herman Amisi au sommet de son art ! 

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La chronique d’aujourd’hui porte sur “un web comédien” congolais, que dis-je “un humoriste prolifique et très contagieux de la bonne humeur et de la gaieté, je cite Herman Amisi.

Le dévolu est jeté sur lui par ce qu’il a, en cette période de la Coupe d’Afrique des Nations, lancé une “blague” aux Congolais de Brazzaville qui est devenue virale.

“Nous allons à la CAN. Nos frères Brazzavillois, restez surveiller le fleuve Congo”. Ces propos de Herman Amisi tenus dans une vidéo alimente une polémique saine et très amusante sur les réseaux entre les congolais des deux Congo.

En fait, dans cette séquence vidéo, Herman Amisi  demande aux congolais de Brazzaville, non qualifiés à la CAN 2024 qui se tient en Côte d’Ivoire, de rester surveiller le fleuve Congo en cette période de crue.

Plusieurs réactions ont été notées jusque-là coté humoristes Brazzavillois qui ont postulé que le bail de la RDC en terres ivoiriennes sera  très bref. On voit notamment dans une vidéo “Koffi de Brazza”, accompagné de ses quelques compères, s’engager à surveiller le fleuve, “en sachant”, disaient-ils,  que leurs frères congolais de Kinshasa ne vont pas tarder à être disqualifiés et rentrer surveiller le fleuve avec eux.

 

Dans une autre vidéo, Herman Amisi a rendu public tout un programme de surveillance rotative du fleuve Congo entre différentes éthies de la République du Congo. Plus drôle est qu’arrivant au jour prévu pour l’ethnie “Mbohochis” du président Denis Sassou-Nguesso,  sur rappelle d’un des participants, il a expressément affirmé que “papa Osthombe” est dispensé.

 

La blague n’a pas tardé à mêler le Gabon, un autre pays de la région qui ne participe à la CAN 2024. Herman Amisi encourage les Brazzavillois à demander de l’aide à leurs voisins d’à coté dans cette laborieuse tache de “surveiller le fleuve”.

 

Depuis lors, le “le surveillez le fleuve” a franchi le cercle des commediens. Sur les réseaux sociaux comme Tik Tok, la blague alimente les discussions interminables et pleines de chaleur entre africains. C’est devenu même une façon des uns de se moquer des autres de n’avoir pas participé à la CAN 2024.

 

Loin de diviser, “le surveillez le fleuve” est devenu un moyen de s’amuser et d’entretenir la chaleur qui doit exister entre africains en général et congolais des deux rives en particulier, surtout durant cette période de “grande fête africaine du sport roi”.

 

Du coup, la CAN recouvre sa place de “plus grand événement du continent”, d’un rendez-vous auquel il faut absolument participer. Aux léopards de la RDC d’en prendre conscience et de mesurer la honte qu’il vont infliger à leurs frères et soeurs restés à Kinshasa s’ils n’arrivaient ne serait-ce que pas à sortir de la phase de poule.

 

Avant de boucler cette histoire, relevons aussi un autre pan de “surveillez le fleuve”, son “côté écologique et humanitaire”. En fait, sans le dire ouvertement, Herman Amisi fait allusion dans sa taquinerie à la problématique de la crue du fleuve Congo qui doit absolument être prise en charge par les décideurs politiques.

 

Au-delà des dégâts matériels et pertes en vies humaines que les inondations peuvent provoquer, cette montée des eaux risque de provoquer la propagation des épidémies et autres maladies hydriques, à des conséquences incalculables.

 

Chutons en disant qu’en plus de faire rire, le “surveillez le fleuve” de Herman Amisi doit interpeller. Nous avons mis le projecteur sur Herman Amisi parce qu’à notre avis, il se démarque par des blagues atypiques. “Dady”,  comme on l’appelle souvent au regard du rôle qu’il joue de pasteur dans la plupart de ses videos, n’est pas à sa première “signature virale”.

 

Habitué du Parlement du rire et d’autres forums des homoristes au niveau continental, Herman Amisi a été plus connu du grand public après son “je suis dans les bruits”. Dans cette vidéo, qui a longtemps habité le parler des internautes, il demandait à ses correspondants de ne pas le telephoner durant tout le week-end, car étant dans les ” bruits “, entendez, en train de profiter de son week-end, de picoler avec musique à fort décibel au terme d’une semaine  professionnelle stressante.

 

Que dire de plus. Bravo Herman. Vive la CAN 2024. Aux Brazzavillois de surveiller le fleuve Congo, notre patrimoine commun

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Darel N./Droits et finances

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