C’est déjà la clôture à la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI). Dimanche 8 octobre 2023, près de 10 candidats ont franchis les précieuses marches du bâtiment abritant cette institution d’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe.
Jean-Claude Baende, Theodore Ngoy, Mme Joelle Bile, Delly Sessanga, André Masalu,… Sur cette liste, il y a eu aussi Floribert Anzuluni. Devant la presse, après des longues minutes pour remplissage des fiches, ce candidat de la Société civile indique que sa candidature a pour vision la libération de la RDCongo dans son système de prédation.
« Je porte aujourd’hui une candidature collective. Cette candidature est issue d’un processus inédit et historique des Primaires Citoyennes organisées par la plateforme citoyenne, Alternative pour un Congo Nouveau. De ces primaires, j’ai été, moi, choisi comme candidat d’un nouveau mouvement politique mise en place par des citoyens, des jeunes en majorité et des femmes qui constituent près des 50% des candidatures que nous avons déposé à tous les niveaux des élections législatives. Ce mouvement politique a comme fondement la libération du système de gestion de prédation qui n’a que trop durée et qui se perpétue malheureusement », déclare Floribert Anzuluni.
Et de souligner que, « Notre vision politique est basée sur l’engagement politique, un contrat social issu des premières consultations populaires organisées par la plateforme citoyenne Pona Congo. Nous avons sorti, de là, les problèmes auxquels les congolais font face avec des priorités sur les engagements exigés aux futurs dirigeants congolais ».
S’agissant de sa candidature, Floribert Anzuluni confirme que celle-ci traduit un nouveau départ et exige, de ce fait, un débat télévisé pour les candidats présidents de la République pour faire valoir les idées.
« Notre candidature, aujourd’hui, incarne un nouveau départ pour un autre Congo. Mais pour que nous ayons ce nouveau départ, il est important que chaque citoyen puisse jouer pleinement son rôle. J’en appelle, aujourd’hui, à un débat public entre tous les candidats présidents de la République. Nous devons arrêter de faire de la politique que pour des t-shirts. Nous devons présenter aux congolais les solutions aux problèmes qui sont identifiés », pense-t-il.
Pour un membre de sa plateforme électorale qui l’a accompagné, Anzulini n’a pas postulé pour faire le figurant. Son cursus prouve qu’il s’est engagé pour de vrai, croit-il fermement.