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Les monuments et les sites historiques constituent des témoins de l’histoire d’une nation

Les monuments et les sites historiques sont des véritables  témoins de l’histoire d’une nation, a-t-on appris  jeudi lors d’un entretien à l’occasion de la journée mondiale  des monuments et sites, célébrée le 18 avril de chaque année. «Le 18 avril est consacré à la célébration de la  journée mondiale des monuments et des sites. Le message que nous pouvons lancer à la population congolaise et au gouvernement est celui de savoir que les monuments et les sites historiques sont des véritables témoins de l’histoire d’une nation ou d’un pays, ils sont le reflet de la personnalité d’un pays », a déclaré Blaise Esinyalanga, directeur de collections nationales du Musée national.

Et de poursuivre : « il importe que ces patrimoines culturels  soient entretenus dans le sens du devoir de mémoire national, parce que sans mémoire nationale on ne peut parler d’une nation. Le nationalisme marche avec sa mémoire. Ce qui différencie les hommes que nous sommes des bêtes, c’est le fait que les hommes doivent avoir des devoirs de mémoire, et les monuments en sont des témoins. D’où nous devons les  entretenir  et connaitre leur importance en vue de mieux les valoriser ».

Selon lui, les monuments et les sites historiques représentent la personnalité d’une nation. Elle doit être conservée et affirmée par la population congolaise et surtout les autorités gouvernementales. « Au-delà de tout, nous devons les mettre en valeur par  la démonstration de  l’importance que nous l’accordons devant notre propre nation ainsi que des visiteurs, nous devons également faire des publications autours de nos monuments et sites », a-t-il souligné.

Pour une politique culturelle de préservation et promotion des patrimoines

Une bonne politique culturelle, la préservation et la promotion des patrimoines de la République Démocratique du Congo, a été souhaitée par un plasticien congolais à l’occasion de la journée mondiale des monuments et des sites.

«Le devoir de  préserver et promouvoir les patrimoines, revient à relever la question de la  bonne politique culturelle en RDC 64 ans après l’indépendance. C’est dans cette politique que l’on peut prévoir qu’est-ce que l’on fait de la culture et comment on peut inventorier nos valeurs », a déclaré Franck Dikisongele, artiste plasticien.

Pour lui, les monuments rappellent l’image des personnages historico-politique du pays, mais aussi de sites touristiques, de commémorations, souvenirs ou des moments de références symboliques. Cas du monument de Lumumba, Kasa-Vubu, Kabila, Tshisekedi, le batteur de tam-tam et bien d’autres.

La protection du patrimoine s’inscrit dans la mission régalienne du  ministère de la Culture

D’après Franck Dikisongele, le ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, doit être une institution de souveraineté car il doit mettre en valeur la RDC, ses monuments, sa culture et ses patrimoines.

«Cela permet d’instruire les générations présentes et aussi de pouvoir projeter à partir de ces biens pour les générations futures. C’est une façon de consigner le contexte historique politique culturelle de notre société », a relevé le plasticien.

«Nous avons encore des monuments qui servent des références de notre société, dans certaines villes du Congo en général et qui sont quand même porteurs d’images symboliques de certains personnages qui ont marqué l’histoire politique même culturelle de la RDC », a-t-il dit.

Et de conclure, «Je pense que nous sommes un peuple. Nous avons des cultures, nous laissons des éléments matériels qui sont restés identitaires, ça devient notre patrimoine comme aujourd’hui on parle de la rumba  monumentalisée dans les patrimoines mondiales ».

ACP

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