Dans la dynamique de développement et de reconstruction de la République Démocratique du Congo, le secteur culturel occupe une place de plus en plus prépondérante. Au cœur de cette impulsion se trouve Yolande Elebe, dont l’engagement et la vision sont cruciaux pour la poursuite et l’approfondissement des réformes nécessaires à l’épanouissement de la culture congolaise.
Sa reconduction à la tête de ce ministère n’est pas un fait d’hasard, elle est actrice des reformes essentielles pour la redéfinition du secteur porteur d’espoir congolais. Dans sa gestion, Elebe a incarné la détermination à transformer le domaine de la culture en un véritable levier de développement économique et social pour la RDC.
Son engagement s’est manifesté par une volonté constante de structurer et de professionnaliser un secteur souvent perçu comme informel. Elle a œuvré pour que les artistes et les opérateurs culturels bénéficient d’un cadre propice à leur épanouissement, à la reconnaissance de leurs droits et à la valorisation de leur travail.
Le secteur culturel congolais, riche d’une diversité incomparable, fait face à de nombreux défis. Mais après une année de gestion de ce secteur Elebe a pu donner aux opérateurs culturels notamment :
– Le Texte fixant les conditions relatives à l’organisation des spectacles vivants en RDC en collaboration avec les Ministères de l’Interieur, du Sport et de la Santé
– Réforme sur la législation des droit d’auteur et des droits voisins en RDC ( en remplacement à l’ordonnance loi de 1986)
– Révision du Cadre organique du Secrétariat Général à la Culture, Arts et Patrimoine, en intégrant une nouvelle direction : celle des Industries Culturelles et créatives
matérialisant ainsi la notion diversification de l’économie,
un des piliers du Programme d’Action du Gouvernement.
– Création d’une Plateforme numérique d’identification des artistes et acteurs du secteur culturel
– Lancement du processus de création de l’Agenda culturel congolais pour valoriser les contenus culturels congolais de l’ensemble du territoire et de la diaspora.
– Lancement de plans d’implantation des centre culturels à l’Etranger et mission de prospection dans des capitales stratégiques telles que Paris, Bruxelles, Londres et Abidjan pour renforcer la visibilité et la diffusion de la culture congolaise à l’échelle mondiale.
Sa reconduction au poste du ministre est une manifestation de la volonté du Chef de l’état à redorer l’image du secteur culturel. Ainsi, Elebe reste déterminée l’´ à bâtir un secteur culturel dynamique, structuré et reconnu à sa juste valeur pour l’avenir de la RDC, où la culture cessera d’être un appendice pour devenir le cœur battant d’une nation en pleine renaissance.
Rédaction