Il s’est tenu à Rabat, au Maroc, un colloque en hommage au Prix Nobel de littérature, auteur nigérian, Wole Soyinka pour ses 90 ans ainsi que la publication de son dernier ouvrage, un roman de plus de 400 pages intitulé « Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde ».
La cérémonie de ces hommages a eu à l’Académie Royale du Maroc, à Rabat, structure co-organisatrice avec l’association des écrivains panafricains (PAWA) qui a son siège à Accra au Ghana.
Cet événement, dénommé « L’Afrique célèbre Wole Soyinka », a eu le mérite d’accueillir la crème du monde littéraire africain, parmi laquelle notre compatriote, Richard Ali, qui ne cesse de contribuer à la promotion des lettres congolaises en particulier, et de la culture en général.
Membre actif de PAWA, l’écrivain Richard Ali a été invité par l’Académie Royale du Maroc et l’association PAWA afin de prendre part au panel de discussion sur le dernier ouvrage du Prix Nobel et marquer ainsi la présence de la RDC à cette grande rencontre littéraire.
Lors de cette messe, en sus de donner sa critique sur le dernier roman du patriarche Wole Soyinka qu’il avoue avoir beaucoup apprécié, Richard Ali a été invité à lire son poème écrit en hommage au Nobel, intitulé « Chant pour Wole Soyinka ». Ce poème figure parmi les textes poétiques retenus dans l’anthologie des poèmes en français et en anglais qui ont été composés et publiés à l’occasion de ces festivités par l’association PAWA sous la coordination de l’écrivain et professeur Bill NDI, avec comme titre « Wole Soyinka, le Héraut à 90ans ».
C’est le seul poème en français qui a été lu à l’occasion. Soulignons que Richard Ali avait composé ce poème en lingala, puis l’a traduit en français.
Auteur de plusieurs publications, Richard Ali écrit en lingala et en français. Son roman à succès « Ebamba, Kinshasa Makambo » est le premier du genre à être traduit directement en anglais (« Mr Fix-it » aux éditions Phoneme Media, LosAngeles). Il a été parmi les 39 jeunes auteurs ayant fait partie de l’anthologie « Africa39 » publiée par le HayFestival et préfacée à l’époque (2014) par Wole Soyinka.
Le pays tout entier est fier des réalisations de son fils, Richard Ali, qui figure aujourd’hui parmi les figures de proue de la nouvelle génération d’auteurs congolais.
Rappelons que Richard Ali est fondateur de l’AJECO (Association des Jeunes Écrivains du Congo), Vice-président de l’Union des écrivains du Congo (UECO après les résolutions du dernier Congrès), Responsable Lettres et Livres au Centre Wallonie-Bruxelles (Responsable de la Bibliothèque WBI-Kin) et initiateur de plusieurs événements littéraires en RDC ; son dernier roman en date s’intitule « Et les portes sont des bouches » publié aux éditions Mabiki.
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