La troisième édition du Salon international de l’histoire et de la culture dénommé « Café na culture » se présente cette année sous la thématique « La RDC: Héritage et Renaissance ».
Prévue au Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, cette rencontre de sept jours entre acteurs culturels sera un événement riche en programmation, en découverte et en créativité.
Lors de la conférence de presse de ce samedi 22 février dernier, Pedro Mukena, promoteur de ce projet, a dévoilé le programme prévu pour cette activité initiée par la structure Culture ya Mboka.
Au menu: exposition, production des jeunes talents, échange entre acteurs culturels autours des sujets captivants, liés à la préservation de l’héritage et renaissance de la culture congolaise.
« Nous avons prévu le village Culture ya Mboka, un espace dédié à la rencontre, à la promotion des nouveaux talents, à la vulgarisation socio-culturelle, socio-historique et touristique. Nous avons prévu la zone Lisolo ya Mboka qui consiste à réunir tous les acteurs de la culture pour essayer d’échanger, de trouver des opportunités de collaboration et d’association entre culturels, sans aucune instruction. Nous aurons l’exposition Culture ya Mboka et le forum de l’histoire de la culture », a dévoilé Pedro Mukena, initiateur de la structure Culture ya Mboka et promoteur du Salon culturel « Café na culture ».
Visant, tout d’abord, à promouvoir le patrimoine congolais, ce projet est une véritable plateforme d’échange, de partage sur les questions culturelles, notamment l’identité et les traditions congolaises.
« Nous allons retrouver la diversité de la culture congolaise dans l’évènement à travers les différentes expositions des acteurs promouvant la culture à travers l’image, entre autres : les peintres, les dessinateurs, et autres, mais aussi à travers des jeunes artistes qui vont prester », a fait savoir Éric Mpoyi, directeur artistique.
Préservation de l’héritage culturel de la RD-Congo, qu’en est-il de la ville de Goma ?
La République Démocratique du Congo traverse une période de guerre injuste infligée par le Rwanda. Le Salon international de l’histoire de la Culture, à travers sa troisième édition, s’engage aussi dans le front culturel pour sensibiliser les acteurs de la culture sur la protection de l’héritage congolais.
A en croire l’initiateur, Pedro Mukena, la situation de la RDC et le Rwanda est une question où il faut impliquer la protection de l’héritage.
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« Notre terre, notre sous sol, toutes nos ressources culturelles et naturelles sont notre héritage. Toutes les générations ont le devoir de pouvoir le garantir et le protéger. C’est la raison pour laquelle on s’exprime dans la culture, dans la reconnaissance de ce que nous sommes et de ce qui nous appartient, il est important de pouvoir garder et protéger cet héritage qu’il ne faut pas laisser partir », a-t-il indiqué.
Pour faire face à ce défi, les organisateurs de cet événement ont prévu, au cours des échanges, un sous thème pour sensibiliser les acteurs culturels. Il portera sur la question :« Comment protéger notre héritage sur toutes ses sphères?
« Nos ressources culturelles constituent l’héritage que nous avons. Nous allons montrer comment le protéger, comment le garder et comment le relayer, en réconciliant l’histoire et le présent. C’est pour cela que nous parlons de la renaissance », a-t-il ajouté.
Signalons, par ailleurs, que la structure porteuse de l’événement, « Culture ya Mboka », s’étend en trois filières, notamment, la Vignette journalière qui retrace les 450 ethnies que regorgent la RD-Congo, le Magazine qui vient renchérir sur les forces de chaque tribu et le Salon international de l’histoire de la culture qui réunit les acteurs culturels et les décideurs autour des échanges de collaboration entre acteurs.
Initialement prévue du 22 au 28 février 2025, la troisième édition du Salon international de l’histoire de la culture est reportée à une date ultérieure.
Plamedie Mbenza