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Culture : Rumba Mokili Mobimba 2023, un partage d’expérience entre jeunes et vieux

Le festival Rumba Mokili Mobimba édition 2023 se tiendra du 16 au 18 novembre au centre culturel Wallonie Bruxelles de Kinshasa, avec un fort contingent des jeunes artistes et anciens  de la Rumba.

C’est un nouvel épisode pour cet événement qui a atteint une portée  internationale, question de vulgariser davantage la Rumba, deux ans après son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

“La Rumba congolaise est reconnue comme patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2021. Nous sommes passés à une phase très importante de la sauvegarde et de la promotion de cette musique”, a interpellé Brain Tshibanda, directeur du Centre Wallonie Bruxelles, dans une salle de conférence.

Pour cette vision, la Rumba parade et Festival international de la Rumba et de l’élégance (Faire) : deux organisateurs ont porté leur choix sur des jeunes peu connus pour créer la symbiose avec leurs aînés, question de pérenniser ce genre musical.

Plus de huit artistes sont annoncés avec des têtes d’affiches prestigieuses : Jean Goubald, Reddy Amisi, But na Filet et d’autres artistes qui vont agrémenter d’affilée trois soirées festives .

“On en est presque à la dixième édition. Il faut aussi que les jeunes soient connus. Mais toujours entourés de ceux qui ont de la voix en termes d’âge. Ça sera un grand moment de faire une sorte de pause, de demi pause pour sauter encore plus haut dans les jours à venir. ”, a souhaité Yoka Lye, professeur de l’INA.

Pour Didier Mpiamba, directeur d’Optimum, ce rendez-vous s’attelle aussi à promouvoir l’aspect économique de la Rumba, au-delà de l’aspect festif, qui d’après lui propulse des personnalités et rapporte les devises dans le secteur culturel.

“C’est un point commun qui va au-delà du côté festif parce qu’il s’agit ici de défendre notre culture. A travers cette culture, on doit changer un peu de narratif sur notre pays. Amener aussi le côté économique. On néglige souvent l’aspect commercial de notre pays or c’est un moyen qui crée des métiers autour et crée de personnalité et rapporte les devises à plusieurs prix.”, a-t-il envisagé.

Contrairement à la dernière édition, le festival prévoit un atelier d’apprentissage sur les instruments de production du son  de la rumba congolaise, genre musical en vogue depuis les années 1950, entre les deux Congo.

Henock Mukuna