Du 16 février au 13 mars 2023, les tableaux évoquant la conservation de la nature et des animaux sont exposés à l’Institut français de Kinshasa (IFK), constate l’ACP.
« Le but de cette exposition est d’apprendre aux gens de ne pas détruire notre nature parce que c’est ce qui nous reste. La nature, c’est de là où nous sommes sortis, nous les humains. Il faut la préserver. J’aime souvent faire cette forêt de la RDC par ce qu’elle renferme une grande histoire, ça aide beaucoup l’humanité. Regarder nos éléphants qui sont tués tous le temps, c’est faire mal aux animaux qui nous restent. Je préfère souvent exposer sur notre forêt parce qu’elle aide l’humanité », a déclaré l’artiste Béret Abangwa Babocwe.
Et de poursuivre : « Mon attachement à la nature se justifie par mon apprentissage à la vie de la campagne hérité de son géniteur. Depuis mon enfance, j’ai grandi dans la forêt avec mon père qui me conduisait là-bas et nous faisions beaucoup de choses, cela est resté dans moi, c’est difficile de le changer parce que c’est mon vœux, vraiment je suis là pour ça ».
« J’ai grandi chez nous dans la forêt du Sud Kivu, là-bas y a la grande forêt et le parc de Kahuzi biega. J’ai été l’inspiré par les mauvaises pratiques des braconniers qui tuent les éléphants à tout moment. Mon œuvre cible aucune personne mais plutôt l’humanité puisque si y a la forêt c’est pour tout le monde. Je montre la nature et l’histoire de l’humanité puisque l’homme vient de la forêt, de la brousse malgré sa condition de modernisme actuel», a-t-il ajouté.
Artiste autodidacte qui s’est formé à partir de ses émotions, Béret Abangwa Babocwe a reçu le sens de l’art par l’entreprise de son grand père, ancien sculpteur et menuisier. Après ses longues balades au parc de Kahuzi Biega (Sud-Kivu), le peintre va intérioriser la maîtrise de la couleur les notions de l’ombre et de la lumière pour faire preuve de ses talents peintre.
SL