
Le Fonds de Réparation pour les Victimes en RDC (FONAREV) a lancé un concours national de design pour concevoir des espaces de mémoire sur des lieux symboliques de la douleur et de la résilience des congolais.
il s’agit de :
• Sud-Kivu : Bukavu (Place Munzihirwa), Mwenga, Kasika
• Tanganyika : Kalemie (Fosses communes)
• Kasaï-Central : Dibaya (Rond-point de la Paix)
• Kongo-Central : Songololo (Cimetière BDK)
• Kinshasa : un site à fort impact symbolique
• Ituri (Bambu/Bunia) : lieu à confirmer
À gagner : jusqu’à 4 500 USD par site + Prix spécial du jury
Les dossiers à envoyer au : concours.memoriaux@fonarev.cd
Date limite : 4 juin 2025.

Ce concours est destiné aux Étudiants congolais (RDC & diaspora) en architecture, art visuel, graphisme…en solo ou en équipe.
Pour Madame Emmanuella, Zandi, DGA du Emmanuella ZANDI, « Ce n’est pas qu’un concours, c’est un acte de mémoire collective. Nous voulons honorer la résilience des communautés».
Identification des victimes, étape clé vers l’accès aux réparations !
Au Kasaï-Central, touché par le conflit Kamwina Nsapu, l’opération est en cours dans six territoires : Kananga, Dimbelenge, Demba, Dibaya, Luiza et Kazumba, via des Centres d’Identification des Victimes (CIV).
À Kisangani dans la province de la Tshopo, marquée par les violences intercommunautaires entre Mbole, Lengola et Kumu, l’identification se fait porte à porte dans cinq camps de déplacés : Konga Konga, Sainte Marte, Saint Gabriel, Simi Simi et PK12.
Pour cette mission, 130 enquêteurs ont été recrutés et formés pour le Kasaï, et 66 pour Kisangani.
Le Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles liées aux Conflits et des Crimes contre la Paix et la Sécurité de l’Humanité (FONAREV) en République Démocratique du Congo, bien que sa mission principale soit la réparation des victimes, intègre les arts et la culture comme des outils importants dans son action de sensibilisation et de la réappropriation.
Un concours pour permettre aux congolais d’écrire leur propre histoire !
À travers le lancement de ce concours, le FONAREV met en valeur l’importance des réparations non financières pour les victimes, et les projets artistiques et culturels peuvent y contribuer en offrant des espaces de mémoire, de guérison et de reconstruction.
Ceci met en lumière les liens existant entre son combat et la culture. Les initiatives artistiques et culturelles peuvent aider à commémorer les victimes et à sensibiliser le public aux conséquences des conflits, favorisant ainsi la non-répétition des violences et la construction d’une paix durable. C’est dans cette optique que, le FONAREV a lancé ce concours architectural et artistique destiné aux étudiants pour concevoir des espaces mémoriels dans différentes localités. Cela montre une volonté d’utiliser l’art et l’architecture pour créer des lieux de souvenir et de résilience.
Onassis Mutombo