
Lors de sa participation à la séance sur le fonctionnement de la Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs (Sabam), Paul Ngoie a tenu à réagir à une affirmation accusant le Ministère de la culture, arts et patrimoine de vouloir récolter les droits d’auteur des artistes congolais.
Entant que conseiller de Madame Yolande Elebe, Ministre de la culture, arts et patrimoniale, Paul Ngoie dans le cadre de ses fonctions, est en mission d’ immersion, dit-il, pour « mieux comprendre les aspects administratifs, juridiques et opérationnels d’un modèle structuré de gestion collective ».

Dans une mise au point parvenue à la rédaction de Arts.cd, cet artiste percussionniste, regrette, cependant, qu’une « feuille de chou » tente de jeter le discrédit sur cette mission officielle.
« Ce texte mensonger prétend que celle-ci m’aurait envoyé en Belgique pour procéder à des recouvrements au nom des artistes congolais. Une allégation aussi absurde qu’illogique. Ces propos émanent manifestement de milieux mal informés, voire mal intentionnés, qui ne maîtrisent ni la nature de ma mission ni les objectifs poursuivis. Leur intention manifeste est de semer la confusion au sein de la communauté artistique congolaise et de nuire à l’image d’une ministre pleinement engagée dans la réforme du secteur culturel », précise Paul Ngoie, conseiller en charge de la culture et arts.
Et de rappeler qu’ à part ses fonctions officielles, il est, avant tout, artiste et actionnaire de la SABAM depuis 2007.
« J’ai participé à l’Assemblée Générale de la société, tenue le 19 mai 2025, dans un cadre strictement personnel et légal. Il convient de souligner qu’en tant que société de gestion de droits d’auteur, la SABAM n’a ni le droit ni la possibilité de me remettre des fonds destinés à d’autres artistes. Une telle action serait illégale, et contraire à l’éthique d’une institution reconnue pour son sérieux, sa rigueur et son intégrité », conclut-il son propos avant de se réserver le droit de traduire en justice toute personne impliquée dans cette diffusion.
Vautours assoiffés !
Les conflits à répétition dans la gestion des droits d’auteur n’aident pas à crédibiliser la société congolaise spécialisée en RDCongo entraînant, sans doute, bicéphalisme de compétence, double ou triple perceptions potentielles et une fragmentation des ressources, affaiblissant ainsi la capacité des organismes à défendre efficacement les intérêts des ayants droit. Il faut ajouter à cela, l’existence illégale de la défunte Soneca, qui s’accroche pour alourdir la machine des réformes.
Ainsi, toute pensée, volonté ou action allant dans le sens de mettre de l’ordre pour permettre aux ayants droit de tirer des dividendes sera combattu par des vautours, ceux qui vivent de la cacophonie, du désordre pour se remplir des poches.
Onassis Mutombo