
La victoire a plusieurs pères, mais l’échec, souvent, est orphelin, dit-on. Les observateurs le savent. Pour que les IXemes Jeux de la Francophonie prennent forme, il fallait que le Chef de l’Etat congolais, après plusieurs déceptions, déniche une pièce rare.
C’en octobre 2021 que Isidore Kwandja Ngembo est nommé, comme Directeur national des Jeux de la Francophonie, par Felix Tshisekedi pour sauver les meubles.
Pour y arriver, il fallait, de prime abord, nouer des contacts avec les professionnels des médias. Au mois de septembre 2022, une formation a été organisé pour permettre aux journalistes et communicateurs de maitriser les rouages de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et pénétrer les jeux de la francophonie, en question.
Dans les questions des hommes et femmes des médias, il y avait des inquiétudes persistantes. Mais, lui-même, était le seul à avoir un discours motivateur et mobilisateur pour transmettre une bonne image de la RDCongo surtout des jeux de la Francophonie.
L’enfant n’oublie pas ses parents !

Certaines descentes sur terrain ont été initiées pour rassurer les uns et les autres. Mais malgré toutes ses assurances, personne ne l’avait cru. Sur ce champ de bataille, il était presque seul, avec peut-être, la Commission communication du Comité national des Jeux de la Francophonie dirigé par Patricia Panzu et Teddy Gilles. Celle-ci, aussi, a joué une grande partition dans la perception extérieure apportant des lumières sur des préoccupations diverses.
Dans l’opinion publique, jusque vers mars – avril 2023, parler de la tenue des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, était comparable à une folie.
Silencieux, serein comme Messi devant un tir au but, l’artisan Isidore Kwandja Ngembo qui sourit difficilement a porté tout le poids sur lui. Qui doit le reconnaître ouvertement ? Si ce n’est pas les médias.
La multiplication des rencontres avec les médias a donné sens à cet évènement. Aussi, l’apport non négligeable du Ministère de la communication et des médias, à travers le Briefing de Patrick Muyaya, a mobilisé l’opinion publique nationale et francophone à y croire que c’était possible.
A quelques jours du go, une rumeur a même circulé sur les réseaux sociaux que la signature du décaissement lui été retiré. Sans tournure ni agitation, il a répondu à cette allégation sans gangs.
Et la réussite s’est dessinée le jour de l’ouverture. Les images diffusées se sont répandues comme une fumée.
L’artisan aphone !

Sans parole à l’ouverture ni à la clôture, mais l’enfant n’oublie jamais son père ni sa père !
Chaque jour, le nombre des kinois dans les infrastructures augmentait sensiblement. Les familles, femmes et enfants venaient pour fêter ensemble dans ses IXemes Jeux. A l’ouverture comme à la clôture, il était également prévu qu’il prenne la parole selon le programme de la cérémonie officielle. Mais hélas ! Les raisons politiques prennent parfois le dessus.
Maîtrisant les rouages de l’OIF, Isidore Kwandja n’a pas trop tergiversé dans sa mission puisqu’il est Ancien conseiller à la Direction Afrique centrale et occidentale au Ministère des Affaires Étrangères et Commerce International du Canada, chargé des dossiers de six pays d’Afrique centrale.
Isidore Kwandja est aujourd’hui le mieux coté pour avoir réalisé et matérialisé la vision du chef de l’Etat après plusieurs deux tentatives.
La pièce du puzzle pour un Congo avec un nouveau narratif

Auteur du livre « Régime international des droits de l’homme à l’épreuve du climat : cas de l’État Insulaire des Maldives » en 2019, le Directeur national des Jeux de la Francophonie était la pièce du puzzle qu’il fallait pour relever le défi de l’organisation des jeux de la Francophonie en RDCongo avec un succès retentissant devenant les meilleurs jeux depuis l’existence de l’OIF.
Honneur et Gloire à ce signe fils de cette nation qui s’est aligné dans la logique du changement de narratif de la RDCongo. Désormais, après cette organisation, les autres pays ne regarderont plus le Congo Kinshasa de la mamá façon.
De la solidarité, de l’espoir et de l’héritage, les IXemes Jeux de la Francophonie ont démontré que le Congo est debout, uni, fort et fier.
Onassis Mutombo