lundi, décembre 9
Meet the target Banner
Meet Logic PRINT Banner
Tous derrière les FARDC
Inauguration du Centre Culturel et artistique de l’Afrique centrale

Jazz Kif : 15 ème édition d’engagement et d’espoir

Six ans après avoir accueilli sur son podium la « pépite » du Cap-Vert, Elida Almeida, le Jazz Kif s’apprête à faire de sa quinzième édition un moment mémorable en déroulant le tapis rouge au Cesária Évora Orchestra. Cinq éditions après cette sacrée soirée du 2 juin 2016 où la jeune pétillante capverdienne avait électrisé la Halle de la Gombe, il y a de quoi se réjouir que pour l’édition 2022 l’on passe de « l’héritière » de la « Diva aux pieds nus » au groupe qu’elle a marqué de son empreinte personnelle de son vivant. Son œuvre intemporelle et universelle qui se célèbre encore et toujours avec succès est l’un des ingrédients que le Laboratoire Neo, producteur délégué du Festival, met à contribution pour que le retour de la célébration se vive de la plus belle manière.

L’autre célébrité du continent qu’a le plaisir d’accueillir le Festival, la grande affiche de la soirée d’ouverture du Jazz Kif cette année, c’est le chanteur, compositeur et guitariste virtuose nigérian, Keziah Jones. Présenté comme l’ambassadeur du blues et du funk africain, le blufunk, il est tenu pour l’héritier du regretté Black president, feu Fela Kuti. Il livrera son premier concert en République démocratique du Congo offrant aux Kinois de déguster en live son style personnel.

Avant d’en arriver à Keziah Jones, des jeunes artistes occuperont le podium témoignant, souligne l’organisation, de l’efficacité de la résistance et la résilience, comme deux vertus indispensables au développement des talents. Avec eux, Triomf et Kin‘gongolo Kiniata, la diversité musicale ne manquera pas au rendez-vous, comme d’ordinaire. Le premier chanteur, influencé par les musiques des deux rives du majestueux fleuve Congo, s’engagera sous les projecteurs au son de sa rumba urbaine tandis que le groupe kinois entend mettre en ébullition la Halle avec son électro-live, « cocktail à base de sonorités expérimentales, rock et festive ».

Hormis le Cesária Évora Orchestra, la seconde soirée connaîtra la participation de deux autres jeunes perles musicales congolaises. La première est Joyce Kaj dont l’originalité tient au rendu que sa voix grave et douce donne de son univers musical alliant rythmes folk, rumba, pop et musiques traditionnelles. C’est l’unique voix féminine, particulièrement de la chanson congolaise, annoncée jusqu’ici. La seconde est Dj Kahlisto, annoncée pour une clôture en beauté de la quinzième édition au rythme de la fusion électro-acoustique. Tout à la fois musicien, producteur et vidéaste, Khalisto sait s’y faire en fusionnant à souhait musique électronique et éléments acoustiques.

SL

%d blogueurs aiment cette page :