vendredi, octobre 3
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Tous derrière les FARDC

« Les réseaux sociaux sont devenus des terrains d’expression incontrôlés, où des individus aux identités masquées peuvent servir les intérêts de l’ennemi » (Patrick Muyaya)

Organisé par le Collège de hautes études de stratégie et de défense (CHESD), au sein de cette institution de formation des Forces armées de la République Démocratique du Congo, le colloque international sur la diplomatie et les enjeux du monde s’est tenu le 12 juillet dernier dans cette institution éponyme. Parmi les participants, le Ministre de la Communication et Médias, sur le rôle des médias dans la construction de la paix. e

congolais telema /patrie ou la mort

Dans son intervention, Patrick Muyaya, dans sa thématique « Le rôle des médias dans la construction de la paix dans la région des Grands Lacs », s’est s’appuyé sur l’expérience accumulée à la tête de son ministère pour présenter les défis des médias actuels.

« J’ai eu l’occasion de revenir sur notre expérience depuis notre arrivée aux responsabilités, en analysant l’environnement médiatique régional. Il ressort que la RDC est le pays qui compte le plus grand nombre de médias dans la sous-région. C’est également le seul pays où la pluralité d’opinions est véritablement consacrée », a-t-il souligné.

Abordant la crise sécuritaire à l’Est du pays, Patrick Muyaya a salué l’implication des médias congolais, qui jouent un rôle significatif dans la sensibilisation et la mobilisation nationale. Toutefois, il a reconnu que des efforts restent à fournir pour renforcer la qualité du travail médiatique, notamment en matière de respect des textes et des normes déontologiques acceptés par la profession.

Le ministre a également tiré la sonnette d’alarme sur les nouveaux défis liés à l’ère numérique :

« Ce ne sont plus uniquement les médias traditionnels qui véhiculent l’information. Les réseaux sociaux sont devenus des terrains d’expression incontrôlés, où des individus aux identités masquées peuvent servir les intérêts de l’ennemi. C’est pourquoi nous avons plaidé pour une prise de conscience accrue et une plus grande responsabilité des acteurs médiatiques face aux contenus diffusés », a-t-il déclaré.

Onassis Mutombo