vendredi, février 7
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Tous derrière les FARDC

Guerre dans l’Est : Patrick Muyaya lutte contre la désinformation dans les médias

 

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a organisé jeudi dernier, une série d’échanges entre les correspondants de la presse internationale, les patrons de la presse locale et le comité national de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC) à son cabinet.

Au menu de ces échanges, la couverture médiatique de la guerre dans l’Est du pays, les paramètres de collaboration entre les autorités politiques et les Forces armés de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour lutter contre la désinformation.

« À la suite de la réunion du Conseil Supérieur de la Défense tenue par le Commandant Suprême, Félix Antoine Tshisekedi, je me suis proposé d’avoir une série d’échanges. D’abord avec les journalistes correspondants de la presse internationale, ensuite avec la presse nationale pour qu’on arrive à nous rappeler un certain nombre de choses au regard de certaines informations que nous avons vues circuler dans les médias », a expliqué le ministre Muyaya aux concernés.

Et d’ajouter : « Mon message est juste un rappel des règles déontologiques et des lois de notre pays, parce qu’avant d’être journalistes ils sont d’abord des congolais et dans ce qui se passe dans l’Est, ce n’est pas la guerre du Président Tshisekedi tout seul ni celle des Institutions, mais c’est la guerre d’agression de notre pays qui est opposée à tous les congolais ».

Dans un communiqué de presse du Ministère de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a appelé à la vigilance face à cette guerre. « Pour rappel, nous avons à la fois le front militaire, le front diplomatique, le front médiatique, le front économique et le front judiciaire. Nous sommes tous appelés à travailler pour être sûrs que la combinaison de tous ces fronts nous donne les résultats escomptés », a-t-il indiqué.

Cette série des rencontres du 9 janvier avaient pour objectif d’attirer l’attention des professionnels de médias sur la vigilance qui doit être réactivée face à la réthorique mensongère du régime rwandais dont les faits et preuves irréfutables l’accablent, ajoute le porte parole du gouvernement congolais.

Il a, dans la même rigueur, insisté sur le professionnalisme, la responsabilité et le sens de patriotisme que doit observer chaque journaliste sur le front médiatique. Il les a conscientisés sur leur apport et soutien en tant que congolais sans pourtant aliéner leur indépendance.

De leurs côtés, les patrons de médias et les journalistes ont réaffirmé leur volonté de défendre le territoire national, selon les règles éthiques et déontologiques de leur métier, car ils n’ont pas un autre pays que la RD-Congo.

Ils restent à la disposition du ministre de la Communication et Médias, et du poste-parole des FARDC pour avoir de bonnes informations à diffuser dans leurs médias respectifs et continuent d’accompagner la campagne patriotique « Tout pour la patrie » lancée depuis août 2024.

Le ministre a, par ailleurs, informé son assistance du retrait des accréditations accordées à tous les correspondants d’AI Jazeera pour avoir permis à la militante pro Rwanda, Bojana Coulibaly d’interviewer un dirigeant d’un mouvement terroriste dans l’Est de la République.

Cette décision, telle que mentionnée dans ce même communiqué, marque une posture de fermeté à l’égard de tous les médias dont le traitement clairement orienté de la guerre d’agression rwandaise derrière ses supplétifs du M23, a des allures de complicité et d’apologie du terrorisme portant atteinte à la sûreté et sécurité nationales.

Il sied de noter que lors de ces séances de travail, le ministre de la Communication et Médias a été assisté du porte-parole des FARDC, Sylvestre Ekenge, du vice-Président du CSAC, Bruno Mboliko et du Directeur adjoint de la presse présidentielle, Giscard Kusema.

Rédaction

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