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Littérature : Gabrielle Nkongo signe son retour avec « Une expérience malheureuse »

La Bibliothèque urbaine de Kinshasa a accueilli, samedi 21 juin dernier, la présentation du roman « Une expérience malheureuse » de l’auteur Gabrielle Nkongo Banza. Ce deuxième ouvrage, édité aux Nouvelles Éditions DenyLegrand, marque le retour de l’écrivain après une pause de deux ans, due à des raisons personnelles.

L’auteur du « Recueil de conversations quotidiennes » revient sur le devant de la scène avec, cette fois-ci, un roman qualifié de didactique par son éditeur.

« …C’est un roman didactique, d’abord parce que l’autrice l’écrit avec un ton didactique, et deuxièmement parce qu’à mla fin de son livre, elle a inséré une série de questions auxquelles le lecteur doit répondre après sa lecture », a expliqué le représentant de l’éditeur, Blaise Esinyalanga.

Basé sur un fait réel, ce roman de 43 pages relate une triste histoire de l’époque Mobutu, vers les années 1992, où les fonctionnaires de l’État et les enseignants étaient perçus par la société zaïroise comme des personnes sans avenir.

« …À cette époque, la vie des fonctionnaires et enseignants était dure, tu n’as pas idée, demande à ceux qui ont vécu cette époque », nous a confié l’auteur.

Dans son récit, Gabrielle Nkongo, enseignant du secteur public, peint le portrait d’un enseignant nommé Bambuta, qui vit un calvaire avec sa femme, Lombo. Coïncidence ou autobiographie ? L’auteur, prudent, répond à cette question dès les premières lignes de son livre, où l’on peut lire :

« L’histoire relatée dans ce livre n’est pas un fruit de l’imagination de l’autrice ; mais plutôt un événement vrai et réel dont elle-même est témoin oculaire vivant. »

En cinq chapitres, elle dénonce, exhorte, relate, conseille… Parfois avec des mots durs, parfois avec douceur. Elle tire la sonnette d’alarme pour que les couples réfléchissent bien avant toute décision de divorce, car, conclut-elle, le divorce est une antivaleur majeure à éviter à tout prix.

Joshua Desvers Nsiala