C’est devenue monnaie courante dans la ville province de Kinshasa. Difficile de trouver une rue sans qu’elle soit épargnée de la nuisance sonore. Ce phénomène est causé par la prolifération des terrasses, bars, églises, et bien d’autres.
Logés dans les quartiers et communes résidentiels, les bruits produits par ces établissements affectent de plus en plus les habitants des différents coins de la capitale Kinshasa qui peinent à trouver le repos même dans leurs domiciles. Pour lutter contre cette situation, la structure Mafi’art organise du 10 au 14 janvier 2022, le Salon des bruits de Kinshasa (FISOKIN) , à l’Institut français de Kinshasa.
Selon l’initiateur, Niamba Malafi, la cinquième édition de FISOKIN “est à la fois un événement scientifique et festif qui milite pour lutter contre la nuisance sonore par des canaux artistiques”, a-t-il indiqué aux journalistes lors de la conférence de presse tenue ce mardi 10 janvier 2022 dans la salle du cinéma de l’Institut français.
Au cours de quatre jours du festival, plusieurs activités sont programmées pour sensibiliser les acteurs et agents qui polluent l’environnement sonore à Kinshasa.
Il s’agit des ateliers de performance, conférence hybride, les projections des films et concerts qui entrent en jeux pour atteindre les buts.
Il est à noter que ce salon initié par l’acteur culturel Niamba Malafi vise aussi à dénoncer la nuisance sonore longtemps décriée par les dizaines de milliers des Kinois sans que la solution idoine ne soit trouvée par les autorités compétentes.
Henock Mukuna