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Tous derrière les FARDC

PTNTIC : Les dix vérités au sujet de la taxe sur le téléphone céllulaire !

De nos jours, l’Internet via la téléphonie mobile est devenu un bien de première nécessité. Vouloir imposer une nouvelle taxe sur celles  qui existent déjà est à cet instant mal venu. Et le Ministère des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTC), qui semble ignorer cette nouvelle donne mondiale veut à tout aller dans ce sens que qui, aura comme conséquence, de réduire la connectivité de la République Démocratique du Congo.

Tout commence à partir de la signature du Décret n°20/005 du 09 mars 2020 modifiant et complétant le Décret n°012/15 du 20 février 2012 fixant les modalités de calcul et les taux des revenus des prestataires de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications, « ARPTC » par le Premier Ministre. Ainsi, les utilisateurs de la téléphonie mobile ont peur de voir le téléphone devenir trop couteux à cause des répercutions de la nouvelle taxe de 1 à 7 dollars (selon la marque du téléphone) à partir du 24 Septembre 2020. Cet article reprend justement dix déviations derrière la nouvelle taxe que l’autorité de tutelle veut imposer aux congolais utilisateurs des téléphones cellulaires.

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Les 10 faussetés sur la taxe des PTNTIC!  

  1. « Cette taxe constitue une avancée significative dans l’organisation du secteur des télécommunications quant à la disponibilité des services des télécommunications fiables et accessibles pour tous les Congolais ».

FAUX. Cette taxe va plutôt bloquer le développement de la téléphonie mobile en RDC. Dans une étude publiée en 2018, la GSMA a clairement démontré, chiffre à l’appui, que la baisse des taxes sur le secteur des télécommunications en RDC sera profitable pour l’Etat congolais.

  1. « Ce système, contrairement à ce que l’on a pu écrire, n’est pas destiné à enrichir le Ministre des PT&NTIC. »

FAUX. Ce système n’est pas une urgence pour le secteur ni pour les consommateurs. Il y a mieux à faire que ça pour rendre le téléphone et tous les services plus abordables pour le congolais. Aussi, la grille de répartition des revenus entre l’ARPTC et l’entreprise fantôme « 5C Energy » qui exécute le projet est inconnu du grand public. Où ira l’argent ? Seul, le Ministre Kibassa et son partenaire 5C Energy peuvent le dire. Pourquoi choisir une entreprise inexpérimentée dans le domaine pour exercer un service aussi sensible? Cette taxe est en réalité la jumelle éloignée de l’affaire 100 jours et ses promoteurs doivent normalement aller en prison pour cette arnaque du siècle qu’ils veulent faire subir à la population congolaise. Et si 5C Energy était la version de SAMIBO ?

  1. « En plus de moderniser le secteur, il ouvre la voie à d’autres projets déjà en phase de développement, notamment dans les domaines de l’e-gouvernance et de l’accès aux nouvelles technologies. »

FAUX. L’e-gouvernance ne dépend pas de ce projet sans soubassement juridique. Plusieurs institutions publiques travaillent depuis un certain temps sur la digitalisation des services et le paiement à distance. Ils n’ont, donc, pas besoin d’enrichir le Ministre Kibassa et ses partenaires afin de réussir cela. Finalement, on s’accroche à tout pour vouloir sauver des millions privés que l’on veut indignement mettre sur le dos de l’Etat congolais.

  1. « La déconnexion de ces appareils profitera à tous les utilisateurs, via une amélioration sensible de la qualité du réseau»

FAUX. La déconnexion des appareils ne se fera pas parce que le téléphone du consommateur a été volé ou parce que celui-ci est une contrefaçon, mais simplement parce qu’il n’a pas payé 1 ou 7 dollars selon le nombre des SIM que l’on détient. C’est par intérêt personnel que le téléphone du congolais sera déconnecté.

  1. « La lutte contre la contrefaçon des appareils mobiles, omniprésente en RDC. Ce système reconnaîtra les appareils contrefaits et non-conformes et bloquera leur accès au réseau au terme d’une longue période… »

FAUX. Le système n’a pas en réalité été mis en place pour lutter contre la contrefaçon parce que notre pays n’a aucune usine de fabrication et le contrôle devrait normalement être mis en place avec les fabricants des téléphones qui sont tous membres de la plateforme mondiale GSMA qui réunit les sociétés des télécommunications et les fabricants des appareils dont le Ministre ne veut pas entendre parler.

  1. « La base de données GSMA, auxquels certains détracteurs mal informés font référence comme alternative au système d’enregistrement des Appareils Mobiles, en plus de ne pas remplir les mêmes objectifs, n’offre pas les mêmes garanties d’indépendance que le système qui sera lancé le 24 septembre prochain.. »

FAUX. Le plus gros mensonge que l’on ne pourra pas faire avaler même à un enfant de 5 ans parce qu’illogique et insensé. Comment peut-on préférer la solution certifiée par une institution internationale à celle frauduleuse proposée par une entreprise fantôme sans aucune expérience prouvée ? On veut combattre la contrefaçon des téléphones sans vouloir collaborer avec la plateforme qui certifie les téléphones, les services et entreprises du secteur au niveau mondial ? Comment peut-on vouloir garantir la transparence alors que l’on ne veut pas que la population puisse avoir la grille de répartition de cette taxe ?

  1. Avec la base de données GSMA, les opérateurs seraient alors joueurs et arbitres. L’arbitre doit être indépendant et le système d’enregistrement des Appareils Mobiles sera géré par l’ARPTC, régulateur du secteur des télécommunications.

FAUX. Comment prétendre vouloir l’indépendance d’un système alors qu’on veut le brancher sur la ligne des multinationales qui dépendent des sièges ? C’est une honte pour l’ARPTC de laisser le Ministre dans son ignorance prétendre la protéger des sociétés des télécommunications alors qu’elle est liée au quotidien avec eux.  Au fait, il apparait comme si 5C Energy était la couverture de l’incompétence et générale de l’ARPTC. Le système de Kibassa ne va pas passer par l’air. Il sera connecté aux opérateurs. A moins qu’il ne comprenne vraiment pas ce qu’il est en train de mettre en place.

  1. « Les droits d’enregistrement IMEI, rémunération de l’ARPTC pour la mise en place et la maintenance du RAM, ont été établis sur base d’une analyse du parc des appareils mobiles connectés sur les réseaux congolais, dont les chiffres ne correspondent pas à ce qui a pu être avancé dans la presse. »

FAUX. Combien sera réellement généré par cette taxe ? Transparence et indépendance. C’est ici, qu’il faut les prouver. Si le montant publié par la presse n’est pas exact, que le Ministre et sa bande puisse avoir le courage de publier les chiffres et la grille de répartition! On ne contredit le mensonge que par la vérité. Personne ne veut sortir le montant par crainte de soulever un scandale. Imaginez un procès à ce sujet !

  1. « Déjà mis en œuvre dans de nombreux pays du monde, notamment en Afrique subsaharienne pour lutter contre la contrefaçon des appareils mobiles.. »

FAUX. « Nombreux pays du monde et Afrique subsaharienne » sont des expressions qui ne disent rien concrètement. Ce système est implémenté dans quel pays précisément ? Ce que le Ministre doit savoir ici, (vu qu’il évite à tout prix la GSMA), est que son système est une invention congolaise et qu’elle n’existe nul par ailleurs.

  1. « Le RAM s’inscrit clairement dans la concrétisation de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, notamment en ce qui concerne le secteur du numérique, vision développée dans le plan national du Numérique de la RDC… »

FAUX. Ce projet va anéantir la volonté du Président de la République de vouloir numériser la RDC parce qu’il risque de réduire le nombre de consommateurs du secteur ce qui aura aussi un impact sur les revenus des sociétés des télécommunications et la taxation. C’est, en fait, un ralentissement du développement du secteur du numérique en RDC que le Ministre Kibasa est en train de vouloir mettre dans sa volonté d’arnaquer la population congolaise pour des intérêts personnels.

Tout compte fait, la population congolaise, plus que jamais éveillée, est en quête de la personne, ce héros, qui fera en sorte que cette folie égoïste justifiée par l’ignorance du secteur ne puisse pas aboutir. Ligne par ligne, nous avons démontré qu’un simple texte pondu négligemment  pour masquer une combine à plusieurs millions, ne va suffire pour escroquer le peuple et freiner l’élan digital du Président.

SL

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