Le collectif Tetra a proposé, jeudi 7 mars 2024, un spectacle intitulé «Et le Slam s’est fait chair» au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa.
Ce moment a été marqué par la poésie, le slam et le théâtre sur une même scène du collectif Tetra qui signifie (têtes rares ou têtes travailleuses).
En effet, trois jeunes très talentueux ont relevé le défi de donner une tout autre dimension à la scène du slam en y apportant une touche particulière du théâtre.
Membres du Collectif Tetra, Benjamin Masiya, Fernando Kusenza et Obed Bossa, ont pris le risque de dénommer leur spectacle «Et le Slam s’est fait chair», un spectacle qui était au rendez-vous des attentes suscitées dans la communication.
Une heure a suffi à ces trois jeunes pour mettre tout le monde d’accord, mais aussi susciter le désir du public de vouloir encore le même spectacle au plus vite. Le côté mystique de cette prestation s’est fait ressentir aussi dans les choix des musiques et des textes déclamés. On dirait du gospel, mais avec des pincettes. Un pianiste, un guitariste, un violoniste et un batteur, tous également jeunes, ont accompagné cet exploit.
Devant les professeurs de l’Institut National des arts (INA), les étudiants, les artistes, les amoureux du Slam et bien d’autres catégories de personnes, Obed Bossa, Fernando Kusenza et Benjamin Masiya ont raconté le Congo, leur vie, leur travail, la société mondiale, la vie artistique en utilisant les quatre langues: Français, Lingala, Swahili et Espagnol.
C’était le tout premier spectacle de ces artistes, bien qu’ils ont auparavant offert de courtes prestations à différents lieux et à plusieurs occasions.
Ils ont déjà été en prestation à l’hôtel de ville de Kinshasa, au Festival International de Cinéma de Kinshasa, à la grande rentrée littéraire de Kinshasa, à la fête du livre de Kinshasa, aux neuvièmes jeux de la francophonie et dans plusieurs soirées slam dans la capitale congolaise. Et cela, en seulement 2 ans et demi de collaboration dans le collectif Tetra.
Étudiants dans la filière de la mise en scène à l’INA, Obed, Fernando et Benjamin ont l’avantage de connaître la scène, de vivre la scène, de nager dans les eaux de la scène tels de petits poissons qui deviendront absolument grands. A les écouter parler, ils veulent placer barre haut pour pousser toute la scène Slam à émerger.
Rédaction