
Lors de son passage à Kinshasa, l’artiste musicien sénégalais a été devant les médias congolais le week-end dernier. Tout encourageant les initiateurs de African Zuri festival, l’auteur de l’album Mbalax est revenu sur plusieurs sujets de l’heure notamment l’absence des artistes francophones au BET Awards et la place qu’occupe la RDCongo musicale au concert des nations.
« Je suis très heureux d’être ici au Congo, Kinshasa me ressource toujours, je suis venu me ressourcer puisque le Congo c’est le berceau », a-t-il signalé aux médias présents dès son introduction. Et de rappeler que , « Dès que ceux-là qui nous ont colonisé sont partis seul le Congo a relevé le défi nous proposant une musique propre aux africains. La première zone qui a produit une musique qui nous rendait fiers, nous africains, c’est le Congo. Le reconnaître, c’est aussi dire la vraie histoire de l’Afrique. C’est pourquoi le Congo est la source. Je suis heureux que cette n’est pas resté endormi. Les générations d’après ont continuer à relever les défis. Elle est présente dans la musique urbaine au Congo qui n’est pas seulement au Congo même en France. La musique congolaise ne dort pas », déclare Youssou Ndour, artiste musicien et ministre conseiller en charge de la culture.

Évoquant le balbutiement de la musique francophone dans les concours tels que Bet Awards, l’artiste sénégalais pense qu’il faut des vrais rendez-vous francophones tels que Victoire de la musique pour mieux préparer le terrain.
« Le monde de la musique est séparé au niveau deux langues anglophone et francophone. BET Awards est anglophone. Il nous faut des victoires de la musique francophone aussi. Quand nous allions nous retrouver chez les anglais, nous allions brandir déjà nos récompenses. C’est à ce niveau là que nous serons considérés comme tel », s’est-il justifié.
S’adressant aux jeunes, Il a pensé que les jeunes ont besoin qu’on les écoute et les associe. La nature, a-t-il précisé, a honneur du vide, la solution n’est pas de prendre le bateau pour aller de l’autre côté. Là-bas, il n’y a plus rien. croyez en votre continent, accaparez-vous de votre culture. « Un festival est une culture que nous n’avons pas en Afrique. Il faut encourager des initiatives qui mettent en avant les étoiles africaines », a-t-il encouragé.
Il sied de signaler que C’est « mbalax » son style musical de prédilection, que le puissant Youssou N’Dour dédie son tout dernier album éponyme qui est sorti le 12 novembre dernier avec 12 titres mettant ainsi au devant la scène cette musique populaire du pays de la Teranga sous diverses variantes.
Ainsi, son album « Mbalax » participe à un projet de promotion de la chanson sénégalaise porté par la star mondiale Youssou N’Dour, qui était très ému de parler de Papa Wemba à Kinshasa.