Des performances réunissant les artistes de la sous-région de l’Afrique de l’est ont été proposées par les experts Ethiopiens comme moyen de résolution des conflits lors du symposium du festival des arts et la culture de l’Afrique de l’est qui s’est tenu, ce 21 mars 2025, à Addis Abeba sur le rôle de l’art et la culture dans la résolution des conflits et la recherche de la paix.
« Des performances qui réunissent les artistes et les jeunes de la sous-région de l’Afrique de l’est sont parmi les moyens efficaces pour aider nos pays à résoudre les conflits et à favoriser la recherche de la paix», a proposé Paulos Aemero, sociologue et anthropologue éthiopien.
Et d’ajouter que, « les peuples et les artistes habitants dans la sous-région ont plusieurs points communs. Ils sont créatifs et ingénieux. Il faut seulement que les gouvernements de tous les pays de l’Afrique de l’est mettent des moyens conséquents pour accompagner et financer la créativité. C’est dans ce cadre que des performances artistiques peuvent bénéficier d’un soutien majeur de nos états pour permettre à nos artistes et jeunes de créer des projets communs pour des échanges et expériences artistiques ».
A en croire Mr Tekele, expert aux Industries culturelles et créatives, l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est a adopté la loi sur les industries culturelles et créatives de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) en 2016.
«Cette loi souligne que tous les pays de la CAE reconnaissent la culture et les arts comme des secteurs importants à promouvoir et à exploiter pour le développement. Malgré un nombre important de chômeurs dans la région, dans la pratique, l’importance des ICC n’a pas été bien intégrée au programme de développement de nombreux pays d’Afrique de l’Est », a indiqué Mr Tekele.
Pour lui, les défis sont nombreux, il a cité le manque d’infrastructures, restrictions de voyage (coût élevé, longues procédures de visa), le manque de paix dans la région, le manque d’engagement pour élaborer des stratégies et mettre en œuvre des politiques, le manque de sensibilisation et de partage des connaissances auprès des jeunes, Informalité et fragmentation des entreprises, Manque de financement pour soutenir le secteur.
Est Afrique : Les Ministres de la culture et arts signent un accord pour le développement des ICC
Actuellement, a-t-il dit, la culture est un comme un catalyseur et un promoteur du développement durable. Pour la solution, il est important de prendre en compte certaines conditions pour bénéficier des ICC notamment :l’éducation, le renforcement des capacités, l’accès au financement et promotion des investissements, Protection des droits de propriété intellectuelle, Soutenir les ICC par le progrès technologique, Développement des infrastructures,…
Onassis Mutombo, Depuis Addis Abeba