
Lui qui a commencé sa carrière politique au sein d’un parti de l’opposition de l’ex chef de l’état Joseph Kabila, Jerry Bwatshia , a été victime d’une agression dans la nuit du 26 mars 2025, à son domicile à Mont-Ngafula, à la Cité Verte, à Kinshasa.
Ce communicateur aguerri du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie a été envahi par des hommes armés non autrement identifiés .
Surplace, ses hommes de mauvaise foi ont du emporter une somme importante d’argent que le concerné n’a pas voulu dévoiler le montant. À cela s’ajoute un dégât corporel visible dont une luxation postéro-latérale du coude après avoir été sévèrement tabassé. La victime affirme qu’il a eu la vie grâce à l’argent qu’ils ont trouvé surplace puisque l’un des bandits affirmait en lingala « on a pris déjà l’argent, qu’on lui laisse ».
Depuis sa démission de l’EDP, un parti allié à l’UDPS, et son ralliement Malgré cette agression, l’ancien animateur de l’émission Exclusif continue de recevoir des menaces téléphoniques puisqu’il avait continué à dénoncer les injustices que subissent les activistes au Congo.
Cette agression intervient quelques jours après l’interpellation de l’opposant Aubin Minaku, cadre influent du PPRD, auditionné par l’Auditorat militaire dans une affaire de collusion présumée avec la rébellion du M23. Plusieurs figures proches de Joseph Kabila sont dans le viseur de la justice.
Depuis Matete, sa circonscription, Jerry Bwatshia s’est distingué par ses prises de position critiques contre le pouvoir actuel et par une série de publications dénonçant les arrestations et intimidations visant les militants pro-PPRD.
Dans son communiqué, au lendemain de ce forfait, Jerry Bwatshia a indiqué que son agression soulève de sérieuses interrogations sur la liberté d’opinion et la sécurité des acteurs politiques en RDC.
Il a dénoncé que, l’espace démocratique semble se réduire à vue d’œil. Il a regretté cependant qu’aucune arrestation n’a été annoncée et les auteurs de son agression continuent à vaquer librement sans interpellation ni procès.
Mwipatayi Kalombo



