vendredi, février 7
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L’artiste Zik Seigne obtempère les décisions du CSAC, les wewas s’approprient sa chanson !

Il y a cela près d’une semaine que le bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), avait fait part de sa décision dans un communiqué à l’encontre de la chanson audio et son clip, titrée « Misu likolo kaka na cadre ya sentiment », du jeune musicien congolais Zik Seigne.

Une décision portant sur l’interdiction de la diffusion de cette chanson contre les propos tenus et gestes jugés  » obscènes » et « sensuels » frisant « l’immortalité » et « pudeur », la sentence devrait être prise en compte par tous les médias et réseaux sociaux opérant en RDC, et la société congolaise dans son ensemble.

Cependant, les motocyclistes taxes appelés communément « wewa » à Kinshasa, font de ce morceau interdit par une institution juridique, leur «hit» du moment. Les jeunes sur motos au service de transport quotidiennement, roulent dans la rue de la capitale en détente de cette chanson, le son bien volumineux et d’autres tiennent les guidons des leurs motos pourtant dans le proverbe « L’esprit est tissu mais le corps est tailleur « , apportés par le tube dont certains textes disent « Basi nabango bozo pesés te, solo…», relatifs à « leurs copines ne pèsent pas, dégoûtant…!  » de textes qui font déjà expression vulgaire à l’opinion publique.

Alors que le procureur général près la Cour de cassation est systématiquement prié à la bonne exécution de cet acte qui est entré en vigueur depuis le 30 décembre 2024, la date de la publication de cette note. Le document définissait clairement la poursuite de tous les réfractaires qui contreviendraient le présent acte conformément à la loi. Mais la rue de Kinshasa reste apportée de cette chanson de trois minutes qui demeure incontournable par les Kinois, surtout sur les motos muni radio et baffle.

 

David Ekutshu

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