Le club de lecture Metamorfosi a organisé, à la bibliothèque Karibuni (Gombe), une matinée de réflexion sur l’avenir du livre et la montée fulgurante de l’intelligence artificielle, au début du mois de mai en cours.
Cette matinée de réflexion conduite par la coordinatrice du club, Lydie Makieleka, a abordé d’une façon soutenue l’apport de l’intelligence artificielle et son impact positif et négatif sur les œuvres d’esprit et le cerveau humain.
» (…) L’intelligence artificielle (IA) constitue un outil générateur de la connaissance, de la pensée, quoi que généraliste et globaliste. Elle apporte une grande rapidité dans la production et la recherche. Malgré ses avantages, l’intelligence artificielle demeure une menace existentielle pour le cerveau humain et les esprits d’esprit », peut-on lire dans un communiqué publié à la sortie de cette rencontre.
Face à ce « danger », ce club des jeunes penseurs estime que la solution ne se passe pas par le rejet de l’IA, mais plutôt par la connaissance et la modération de son utilisation avec une non-dépendance.
À l’issue de cette activité, quelques recommandations ont été fournies, notamment la nécessité d’utiliser l’IA comme un assistant ou un outil de recherche, le mettant au service de notre formation et développement personnel, sans le considérer comme aide-mémoire.
Cette matinée de réflexion était organisée, à l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteurs, célébrée en avril de chaque année.
Cette activité s’est donnée la nécessité de proposer des recommandations utiles pour les lecteurs et les écrivains face la montée fulgurante de l’intelligence artificielle.
Lena Levraicep