Le directeur de recherche des Instituts des Musées nationaux du Congo (IMNC), le professeur Henry Bundjoko a conscientisé, lors de la conférence sur l’art de la performance, vendredi 24 janvier, les jeunes et les artistes performeurs à puiser leurs inspirations dans les sources traductionnelles pour valoriser les cultures.
Développant la thématique sur la performance corporelle dans la société traditionnelle africaine, il a souligné que le corps humain est un spectacle, un moyen de parler à une communauté pour lui transmettre des messages. Ainsi, il a appelé ses congénères à l’utiliser à bon escient pour luire l’identité africaine en promouvant ses valeurs culturelles.
«Ce que nous pouvons retenir est que le corps humain tel que vous le voyez ici, c’est un spectacle. Le corps peut vous parler et transmettre certaines choses. En ce moment-là, il faut savoir ce qu’il faut transmettre effectivement puisque la société traditionnelle tout ce qu’on pouvait porter devrait avoir un sens, une signification ou un message à transmettre», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : «la jeunesse doit chercher à être fier de son identité à puiser dans l’identité pourquoi ? Parce que quand nous devons mettre notre habit pour savoir que effectivement l’habit doit véhiculer la culture. Le corps africain doit toujours se positionner comme étant des défenseurs de sa propre culture et de sa propre identité africaine.»
La conférence organisée à l’Institut français par le collectif Farata marque l’acte 2 du festival Kin Etelemi telemi. Cette conférence a été bloquée par l’intervention du professeur Ntumba Kieko qui a brossé le tableau sombre des difficultés financières auxquelles font face les performeurs pour exprimer leur art en RDC.
HKM