«Ectoplasme faible», spectacle écrit par le germano-togolais, Samuel Akpéné Wilsi a été présenté au Tarmac des auteurs à Kinshasa. Il encense l’histoire passionnante d’une femme, qui après plusieurs déceptions amoureuses, s’est décidée de tuer le reste des hommes sur son passage.
Trois mois, c’est le temps qu’a pris l’ensemble de l’équipe pour concocter cet événement, joué les 21 et 22 novembre. « Il y avait de la musique, de l’histoire, du jeu, de la lumière bref, toute une atmosphère» pour le rendre vivant, a explicité Samuel Akpéné.
Interprété par Antho Sifu, le théâtre a captivé l’attention des spectateurs. Entre chaque épisode, il recourt aux différents vêtements dans sa valise, pour remémorer et ressasser les moments moroses passés avec ses ex-partenaires.
«Dans la peau d’Agnès, j’essayais d’expliquer tout ce que je pourrais vivre tout au long de ma vie dès mon enfance jusqu’à devenir grande, ce que j’ai subi auprès des hommes et les décisions que j’ai pu prendre pour pouvoir me venger des hommes», a-t-elle expliqué.
Et de parachever, « je me suis mis à tuer les hommes pour pouvoir me venger pensant que je pouvais me sauver mais malheureusement je n’ai pas pu me sauver. Ça m’a ramené jusqu’à me donner la mort.»
Elle a conseillé « tout le monde ici présent a toujours le choix, on est même la somme de ses choix. Sur ce, faisons toujours des bons choix, pour ne pas être tentés de commettre l’irréparable», a-t-elle déclaré.
Pour son auteur, le vœu était de miroiter les personnes affectées par une telle situation. « On joue pour que ceux qui viennent regarder puissent en tirer leur propre histoire», a répondu Samuel Akpéné quant aux répercussions qu’il attendait de l’interprétation.
Henock Mukuna