
Mopao Mokonzi a poussé un ouf de soulagement. Le parquet de Nanterre vient de condamner Koffi Olomide à 2 ans de prison avec sursis faute de preuves. La star congolaise a été acquittée par la justice française dans les accusations de séquestrations et viol envers ses danseuses. Ce qui veut dire que le Quadra Koraman est mis en garde pour ne pas se retrouver dans les mêmes fautes dans les 2 ans qui suivent cet arrêt.
Au mois de février, il a été requis 7 ans de prison pour substitution à la justice parce qu’il ne s’était pas présenté. Il comparaissait également pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voire en les privant de rémunération.
La star de 62 ans ne s’est pas présentée à son procès qui s’est tenu à huis clos au mois de février, alors qu’il est visé par un mandat d’arrêt en France. Deux hommes de mains, poursuivis pour complicité étaient, eux, bien présents à l’audience. Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, Koffi Olomidé avait vu les chefs de poursuite retenus contre lui allégés et la procédure correctionnalisée.
Les plaignantes l’avaient accusées de leur avoir imposé des relations non consenties, en France comme lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo (RDC) ou en tournée ailleurs.
Toutes les tentatives entreprises pour avoir les réactions du camp de l’artiste congolais sont jusque là sans succès. Des femmes séquestrées et violées dans un pavillon de banlieue
Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés notamment dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine, près de Paris, où l’artiste hébergeait les jeunes femmes en marge de concerts ou d’enregistrements. Privées de document d’identité et de téléphone, elles y étaient gardées 24h/24 par trois hommes.
Lorsque leur patron en exprimait le désir, l’un de ces gardes accompagnait les danseuses jusqu’à lui, à l’hôtel ou au studio d’enregistrement le plus souvent, affirment-elles, évoquant des rapports imposés sans préservatif. Et des gifles quand elles se débattaient. Si elles se refusaient à lui, il ne les faisait plus travailler.
Onassis Mutombo