Le Bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde. Le bassin abrite environ 10% de la biodiversité mondiale, tant en termes de faune que de flore. Il est également extrêmement riche en ressources minérales. Et il joue un rôle crucial dans l’atténuation du changement climatique mondial grâce à sa capacité de séquestration du carbone, notamment par le biais de ses tourbières qui sont les plus grandes du monde. Les tourbières du bassin du Congo stockent du carbone équivalant à environ 20 ans d’émissions de combustibles fossiles des États-Unis d’Amérique.
Malgré la richesse bioculturelle du Bassin du Congo et son importance dans la contribution de l’Afrique à la lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité, il est soumis à de nombreuses et graves menaces. Le bassin doit donc être préservé de manière à ce qu’il soit bénéfique à la nature et aux humains, aux générations actuelles et futures. En plus des efforts scientifiques, technologiques et politiques, les textes littéraires ont également un rôle crucial à jouer dans la gestion durable et la préservation du bassin du Congo (Nsah 2021).
Avec une courte note biographique, ne dépassant pas 100 mots, les soumissions doivent être envoyées à l’adresse camanthology@gmail.com avant le 25 juin 2022.
C’est dans ce contexte que cet appel à contribution de textes créatifs trouve sa justification. Cette anthologie vise à rassembler des textes traitant des préoccupations climatiques et environnementales dans le Bassin du Congo à partir de diverses perspectives et dans différents genres. Nous recherchons des textes originaux et inédits dans les domaines de la poésie, de la nouvelle, du théâtre et de la non-fiction créative.
Les textes en prose et les sketches théâtraux ne doivent pas dépasser 3000 mots. Les contributeurs sont libres de soumettre des textes dans plus d’un genre. Mais un contributeur NE PEUT PAS soumettre plus de cinq pièces.
Les thèmes possibles peuvent inclure, mais ne sont pas limités à / aux : sécheresses, inondations, tempêtes, précipitations irrégulières, pétrole, exploitation minière, déforestation, pêche, pollution plastique, surexploitation agricole, déversement de déchets, récolte de bois de chauffage, braconnage de la faune sauvage, extinction d’espèces, développement durable, stratégies autochtones/locales d’atténuation et d’adaptation, les conflits entre éleveurs et agriculteurs, les traditions sacrées et la nature, les systèmes de connaissances autochtones, l'(in)justice climatique, l'(in)justice environnementale, les traditions orales, la violence environnementale, les déplacements et migrations climatiques, la diversité bioculturelle, les guerres de ressources, la malédiction des ressources, le vol des ressources, l’impérialisme des ressources, la conservation de la nature, les parcs nationaux et les zones protégées, l’impérialisme vert, etc.
Les contributions seront acceptées en anglais et/ou en français. Les contributions dans toute autre langue, y compris les langues locales et autochtones, doivent être accompagnées de traductions en anglais ou en français. Tous les textes soumis doivent être originaux et inédits.
Les écrivains éligibles sont ceux des pays suivants du Bassin du Congo et de leurs diasporas : Angola, Cameroun, République centrafricaine, Congo-Brazzaville, RD-Congo, Guinée Équatoriale, Gabon, Rwanda et Ouganda. Les contributions des populations autochtones sont vivement encouragées. Les contributions d’autres pays pourraient être prises en considération si l’espace le permet. La sélection des soumissions sera strictement basée sur la qualité littéraire.
.