L’artiste musicien, Moïse Mbiye a plaidé, lundi 11 novembre, lors des États généraux de la justice en cours, pour que l’État valorise les valeurs artistiques et jouisse de son vivant, chaque artiste de ses propriétés intellectuelles.
«Lorsqu’un artiste commet une erreur (…) on va faire des choses pour qu’il soit d’abord humilié avant d’être corrigé par la loi», a déploré le responsable de l’église Cité Béthel.
Et d’ajouter : « Je ne suis pas là pour demander un traitement des valeurs mais lorsqu’un artiste fait des bonnes choses, qu’est-ce que vous nous faites… Nous avons dans ce pays, un monument qui reconnaît des artistes, Ça s’appelle place des artistes, mais à une seule condition, il faut mourir»
Par ailleurs, l’artiste gospel de 43 ans reconnaît des recettes des droits d’auteur dont il a bénéficié de la société congolaise (SOCODA). Sur ce, il a demandé aux autorités d’étendre cette initiative afin que ses congénères soient remis dans leur droit à l’issue de ces Etat généraux.
Cette session placée sous le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi, vise à faire un diagnostic de la justice congolaise, à proposer des solutions et des réformes pour redresser cet appareil longtemps mouillé aux critiques.
Les travaux des états généraux de la justice ouvert mercredi 6, iront jusqu’au 13 novembre 2024. Ces assises qui se déroulent, au Centre financier à Kinshasa sont placées sur sous le thème : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
David Ekutshu