Le Festival international des immortels de la chanson noire d’Afrique sera un point d’orgue à la rumba congolaise qui va incessamment changer de statut pour devenir un patrimoine universel de la culture.
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La première édition du Festival international des immortels de la chanson noire d’Afrique (FIICNA) est programmée pour juin prochain à l’espace de l’échangeur de Limete à Kinshasa. L’annonce a été faite par l’initiateur de ce projet culturel, Jean-Marc Lebo, au cours d’un entretien exclusif avec « Le Courrier de Kinshasa ». Ce dernier est le patron des Etablissements Jeamser qui présenteront le festival.
« Chaque peuple célèbre ses légendes et héros, non seulement pour les honorer en reconnaissance de leurs actions, mais aussi pour donner aux nouvelles générations des repères, de références et surtout des modèles à imiter », a-t-il déclaré. La « rumba congolaise » est la grande donne culturelle de la République démocratique du Congo ; et le FIICNA vise à la valoriser et la garder pérenne, ainsi que les acteurs de cette musique, a souligné Jean-Marc Lebo.
Au cours de quatre jours du Festival, il est prévu des spectacles des artistes musiciens aujourd’hui stars locales de la rumba congolaise. Un cycle des conférences se tiendra aussi avec des thèmes pertinents tels que « La pratique de la musique en RDC » ; « La photo. Origine, matériels de prise de vue, conservation et débouchées » ; « Droits d’auteur en RDC : défis et opportunités » ; « Musique : vedettariat, carrière et fortunes ». On attend d’éminents professeurs d’université prendre part à cette partie scientifique du Festival tels Bob Bobutaka de l’Université de Kinshasa (Unikin) et de l’Institut supérieur des statistiques (Iss/Kin), Damien Pwona de l’Institut national des arts (Ina), Me Nganzi également de l’Ina, etc. En prélude aux activités de ce festival en amont, il y aura le 27 février prochain un dîner de gala pour un échange sur l’organisation de l’événement.
Martin Enyimo /Adiac congo