dimanche, avril 27
Meet the target Banner
Meet Logic PRINT Banner
Tous derrière les FARDC

Invasion rwandaise : Didier M’Pambia regrette la dégradation des écosystème touristique au Kivu

Le ministre du Tourisme, Didier M’Pambia a déploré, lors d’un échange à bâton rompu, mercredi 19 février à Kinshasa, le manque d’implication des partenaires internationaux sur l’invasion rwandaise dans l’Est de la RDC, qui affecte les écosystèmes et la biodiversité dans les Nord et Sud-Kivu.

«Cette énième invasion rwandaise à laquelle notre pays est confronté a exacerbé l’une des plus graves crises humanitaires contemporaines causant des milliers de morts et plus de 400 000 déplacés. Par conséquent, les voyages et le tourisme font partie des secteurs les plus touchés avec des aéroports fermés ainsi que des hôtels, des restaurants et cafés tournant au ralenti», a-t-il dénoncé dans son discours d’ouverture.
Destination de choix des touristes, les deux Kivu, Nord et Sud, subissent les effets des affres de la guerre rwandaise.

Tout pour la Patrie (Campagne du Ministère de la communication et médias

Pour trouver les voies et moyens de sortie de crise en cette période, le Ministre a réuni les corps diplomatiques, les acteurs du secteur ainsi que les membres de l’administration de l’Office National du Tourisme (ONT ) et du secrétariat général pour repenser le tourisme afin de jouer sa partition dans la diversification de l’économie nationale, tel que prôné par le président Félix Tshisekedi.

«Dans les circonstances actuelles, nous privilégions plus le tourisme domestique dans l’ouest de notre pays. C’est vrai que l’environnement peut sembler peu propice au développement de secteur mais nous devons, justement, nous montrer résilients parce que nous ne devons pas nous laisser abattre au contraire si nous sommes abattus, nous donnons le flanc à ceux qui veulent qu’on soit à terre», a proposé le ministre Didier M’Pambia.

A la communauté internationale, ce dernier s’est indigné de constater le silence et le manque «d’implication manifeste pour protéger ces aires protégées» dont la RDC contribue à 10% pour la protection de l’humanité.

Ainsi, il compte la sensibiliser et multiplier les contacts lors du festival mondial de la musique prévu en juillet pour dénoncer cette catastrophe autant humanitaire que environnementale.

Henock Mukuna