L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse au siège de Plateforme Contemporaine dans la commune de Bandalungwa ce 10 octobre 2020.
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Près de dix artistes visuels, chercheurs, performers, danseurs y compris des curators de la RDC, de la Belgique, du Cameroun et de l’Allemagne exposeront leurs créations à partir du 17 octobre 2020 en ligne et le lien sera communiqué sur la page Facebook du laboratoire Kontempo /labkontempo.
Divers médiums ont été utilisés pour passer le message de la perception des artistes et chercheurs sur les réalités de la colonisation dans la société congolaise actuelle.
Dans cet ordre d’idée, Jean Kamba, chercheur, écrit « l’art plastique africain est souvent sous-estimé et considéré comme un artéfact sans valeur artistique parc qu’il ne peut être classé dans les systèmes de classification de l’art occidental ».
C’est dans ce cadre que le Laboratoire Kontempo veut «décoloniser » la société congolaise post-coloniale à travers des sujets quotidiens touchant plusieurs domaines de la vie.
Tous les acteurs locaux qui ont passés un mois ensemble à Kinshasa dans une résidence ont produit des œuvres d’arts pour provoquer un débat sur la communauté post-colonie.
COVID-19 étant toujours d’actualité, l’exposition qui devrait se passer dans des espaces ouverts, a été mis sur internet. À en croire Lydia Schellhammer, ce site qui sera dévoilé le 17 octobre, jour de l’exposition, sera pérenne pour porter les éditions à venir de ce projet qui est toujours expérimental.
Si pour Jean Kamba a produit un texte sur les traces psychosociales influençant parfois le langage congolais, Laboratoire Kontempo a permis, souligne Priska Tankwey, une interaction entre les artistes et leurs créations sur les traces coloniales dans la société congolaise. « Ce sujet a été traité de manière libre . Il n’y a pas eu des solutions définies. En plus, la visite de plusieurs endroits dans la ville nous ont permis en tant que artiste d’elargir encore notre champs », confie t-elle. Et d’ajouter que le plus grand dilemme a été celui de transcender le format défini par la colonisation afin de produire une création nouvelle.
Notons que le go ce projet sera donné à l’Academie des beaux-arts le 17 octobre lors une rencontre artistique.