
L’institut français de Kinshasa à travers sa rubrique « jeudis numeriques » à organisé une conférence – débat ce jeudi 17 novembre dernier, autour du thème » les industries culturelles à l’ère du numérique « . Sur la Tribune, l’artiste et entrepreneur culturel, Malafi Niamba a partagé son expérience partant de l’apport du numérique dans son industrie culturelle et créative « Les Mwindeurs ».
Cet échange s’est déroulé dans la mediatheque de la halle de la gombe, en présence des acteurs culturels de différents spécialités où, l’ intervenant du jour, monsieur Niamba par son mot d’introduction a fait savoir que du jour au jour, la technologie devient un canal incontournable de la vie de l’homme. Et, il a ajouté que cette conférence est non seulement une maniere de valoriser ses efforts consentis mais encore un moyen de faire une liaison entre l’impact du numérique et son travail.
A l’en croire, les industrie culturelles et créatives (ICC) sont des secteur d’activités ayant comme objet principal la création, la production, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et activités qui ont un contenu culturel, artistique et patrimonial.
Puisque son existence est venue bien avant l’apparition du numérique, ce dernier se donne le rôle d’appuyer les processus des activités de l’homme en brisant les frontières qui peuvent etoufer la communication.
Ainsi pour expliciter ses propos, l’artiste pluridisciplinaire s’est référé à son festival » salon des bruits de Kinshasa » qui est un évènement culturel à la fois scientifique et festif qui milite pour la depolution de l’environnement sonore.
« L’impact du numerique dans la réalisation de notre projet intervient dans la mesure de renforcer et de donner la nuance à notre programmation culturelle. « Le festival bruikin » est une structure qui n’a pas un budget conséquent mais qui arrive quand même à donner du corps à son rêve sans pourtant dépenser beaucoup d’énergies grâce au numérique. Le festival de sonorité de Kinshasa » qui est aussi « le salon des bruits de Kinshasa » est un évènement qui a une programmation à 350 degrés. Cette programmation nous impose beaucous de moyens en terme de l’ infrastructure, de logiciel et de finance pour le realiser. Pour ce nouveau numero du festival, il y’aura des intervenants qui viendront de quatres coins du monde pour aborder des panels sur le son et l’environnement. Les artistes et les createurs des projets internationaux y prendront aussi part. De ce fait, le numérique crée un lien solide entre les organisateurs et les participants des pays éloignés et réduit le monde en terme de mobilité », a renchéri l’intervenant.
A son point de vue, un dispositif numérique doit s’encrer dans une démarche d’enrichissement de l’expérience en présentiel et non le remplacement définitif. Par cette vision, le directeur artistique du collectif Malafi’arts production encourage les I.C.C qui existaient depuis des années, de s’adapter au format numerique qui n’exclut pas le presentiel mais facilite par contre l’ interaction vivante et le voyage imaginaire des réalités du monde extérieur.
Après son exposé, Malafi Niamba a profité de l’occasion pour annoncer les grandes dates de l’édition prochaine qui se tiendra à la hallbe de gombe, du 10 au 14 janvier 2023.
Plamedie mbenza