«À chaque communauté, sa culture », c’est le message que l’artiste Fundi Masudi alias Anti-virus véhicule à travers » Mutambo » (ndlr Piège), cet album qui ne cesse de contraindre les mélomanes à siroter leurs verres de patience jusqu’à sa sortie sur les plateformes de téléchargement prévue pour lundi 31 Juillet 2022.
Au cours d’un entretien avec Arts.cd, Ce férus du style de musique folk-moderne s’est élargi sur les éléments sacro-saints que l’on va découvrir dans son album. » Notre musique n’est pas valorisée. Certains éléments importants de nos coutumes, traditions et us tendent à disparaître faute d’une très bonne transmission ou support d’écoute « , a révélé Fundi Masudi Douglas que ses fans de Maniema-Kasongo surnomment Anti-Virus.
A l’en croire, Fundi Masudi Douglas entend proposer un album qui va servir de mémento à la fois aux ressortissants de son terroir et ceux du Congo dans son ensemble. Parlant de la thématique de son album, Douglas Masudi a dit mettre un accent très pointu sur l’aspect revalorisation et pérennisation de sa culture. » Je suis le premier musicien de notre coin qui entre dans un studio moderne et enregistre un album. Je veille sur l’éthique et la morale des chansons dont je compose puisque j’ai toujours souhaité que mes chansons soient exécutées dans des écoles comme des hymnes nationaux pour ainsi contribuer à l’éducation des jeunes qui sont encore en fleur d’âge », a-t-il épinglé. Parmi les collaborations, l’on note la présence de Diros et de Mista Champagne.
Il sied de souligner que la revalorisation et la pérennisation de la musique rumba font partie des exigences que l’UNESCO a imposé à la République démocratique du Congo. Et ce, pour que les deux pays arrivent à conserver le plus longtemps possible c’est précieux cadeau inscrit sur la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité.
Grand admirateur de Werrason souligné à travers ses quelques chansons notamment « Lobonga », « Kiondo », « Commando ya ilemba », « Mashi », qui sensibilisent les les congolais sur l’unité et l’amour. Selon lui, ces deux vertus importants ne se retrouvent presque plus dans les cœurs congolais.
Jimmy Sita